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Le Sahel N° du 7/10/2016

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Message du ministre de l’Agriculture à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation : Appel à une mobilisation générale pour éliminer la faim d’ici 2021 au Niger
Publié le lundi 17 octobre 2016   |  Le Sahel


Le
© Autre presse par DR
Le ministre délégué à l`Elevage, M. Mohamed Boucha, assurant l`intérim du ministre d`Etat chargé de l`Agriculture


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A l'instar des autres pays du monde, le Niger a célébré, hier dimanche le 16 octobre, la Journée mondiale de l'Alimentation. Le thème retenu pour cette édition 2016 est ''Le climat change, l'agriculture et l'alimentation aussi''. A cette occasion, le ministre délégué à l'Elevage, M. Mohamed Boucha, assurant l'intérim du ministre d'Etat chargé de l'Agriculture, a livré un message dans lequel, il a souligné les efforts consentis par le Niger en vue de l'atteinte des OMD, notamment ceux relatifs à l'alimentation. Mohamed Boucha a également abordé les défis qui se posent au Niger et plus globalement au continent africain, en lien avec les changements climatiques.
Le ministre de l'Agriculture par intérim a tout d'abord rappelé l'expérience des pays en développement dont le Niger, qui ont atteint l'OMD 1, qui consiste à réduire de moitié, à l'horizon 2015, la proportion des personnes souffrant de sous-alimentation chronique. Si cet objectif a été atteint par notre pays, c'est notamment grâce à l'Initiative 3N ''Les Nigériens nourrissent les Nigériens'' qui est selon le ministre une vision du président de la République M. Issoufou Mahamadou. Elle a été élaborée et mise en œuvre en vue de « mettre les populations à l'abri de la famine et créer les conditions d'une pleine participation à la production nationale et à l'amélioration de leurs revenus, au renforcement des capacités nationales de production alimentaire, d'approvisionnement et de résilience face aux crises et catastrophes » souligne le ministre.
M. Mohamed Boucha précise que l'axe 3 de l'Initiative 3N consacre ainsi l'amélioration de la résilience des populations face aux changements climatiques, crises et catastrophes. Plusieurs programmes ont été à cet effet mis en œuvre en vue de l'atténuation et de l'adaptation aux changements climatiques. Les expériences des pays en développement dont le notre « nous renseignent que, si l'on veut briser le cercle vicieux de la pauvreté rurale, un engagement politique, une approche globale, une participation de l'ensemble de la société pour une résilience face aux changements climatiques sont indispensables » souligne le ministre de l'Agriculture par intérim.
Evoquant le thème de cette édition 2016 de la journée, M. Mohamed Boucha a indiqué que les changements climatiques menacent de compromettre les progrès que les pays africains ont réalisés dans la lutte contre la malnutrition, les maladies et les acquis en matière de productivité agricole. « La transformation économique de l'Afrique est très vulnérable dans la mesure où elle est essentiellement basée sur des secteurs sensibles au climat tels que l'agriculture qui est un secteur à 90% pluvial et dominé par des petits agriculteurs pauvres et vulnérables » a-t-il ajouté. Le ministre Mohamed Boucha de souligner certaines initiatives prises à l'échelle continentale et régionale dans le sens de l'adaptation aux changements climatiques.
C'est l'exemple notamment du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine (PDDAA) au niveau de l'Union africaine ou l'Alliance Régionale au niveau de la Cedeao en vue d'orienter la convergence et la coordination des interventions concernant l'agriculture intelligente face au climat. Si l'Afrique subit de plein fouet, les effets du changement climatique, sa contribution à la survenue de ce phénomène n'est pas grande. « Les causes des perturbations et de dérèglement climatiques sont les pays industrialisés, l'Afrique subit les conséquences » a précisé le ministre Mohamed Boucha.
Aussi à l'amorce des Objectifs du développement durable, le ministre de l'Agriculture par intérim appelle à la synergie d'action. «Nous devons œuvrer ensemble en vue de créer l'avenir auquel nous aspirons, un avenir viable, dans lequel la faim n'aura plus de place. C'est l'objectif ultime du Programme de renaissance Acte II de SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République, chef de l'Etat, d'ici 2021 » a-t-il conclu.

Siradji Sanda(onep)

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