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« Sans paix au Mali, il n’y a pas de sécurité au Niger », selon le ministre nigérien de l’intérieur
Publié le mercredi 19 octobre 2016   |  Studio Tatami


M.
© Autre presse par DR
M. Mohamed Bazoum, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur


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Les attaques se multiplient depuis un certain temps à la frontière entre le Mali et notamment ses pays voisins le Burkina Faso et le Niger. Selon les autorités de ces pays, les assaillants viennent ou se sont enfuis vraisemblablement vers le Nord du Mali. Pour le ministre Nigérien de l’intérieur et de la protection civile, la sécurité dans le Sahel passe par le retour de la paix au Mali.

En deux semaines, trois attaques ont visé les forces de sécurité et de défense du Niger. La première a été perpétrée contre un camp de réfugiés maliens à l’Ouest du pays. L’attaque avait fait 22 morts parmi l’armée nigérienne.

Vendredi dernier, c’est un ressortissant américain qui a été enlevé à Abalak, au nord-est de Niamey. Et selon les autorités nigériennes, les assaillants se sont enfuis vers le Mali voisin.
Ce lundi, une autre attaque a visé cette fois la prison de Koutoukalé, à une cinquantaine de kilomètres de Niamey, où sont détenus de présumés djihadistes maliens ou nigérians. Selon les autorités du Niger, les auteurs de ces attaques sont sans doute des combattants jihadistes opérant dans le Nord du Mali.

Mohamed Bajoum, ministre nigérien de l’intérieur et de la sécurité civile : « A la lumière de ce qui s’est passé par la suite, il n’est pas impossible que ça soit le Mujao , mais pour nous au Niger tout ça c’est la même chose. Ils appartiennent au Mouvement pour l’unité et jihad en Afrique de l’Ouest. Il s’agit certainement de jeunes peuls instrumentalisés par cette organisation. Ils opèrent dans la région de Gao, très certainement ici à notre frontière du côté d’Ansongo et Andéraboukane ».

Ces attaques interviennent au Niger alors que la semaine dernière des groupes armés non identifiés ont pris pour cible une position de l’armée Burkinabè à Intagom, à la frontière avec le Mali. Six personnes, dont 3 militaires burkinabès et 3 civils ont trouvé la mort lors de cet évènement. Selon les autorités burkinabés, les assaillants se sont repliés en direction du Mali avec du matériel de guerre. Pour le ministre nigérien de l’intérieur la stabilité de la sous-région passe par la sécurité au Mali.

Mohamed Bazoum : « C’est des terroristes. Ils sont venus pour semer la terreur et montrer qu’ils sont forts. Et tant qu’il n’y aura pas de paix au Mali, il n’y aura pas la paix au Niger »
C’est dans ce contexte d’insécurité qu’a débuté ce matin à Bamako un atelier sur la gestion des frontières. La rencontre vise à adopter la politique nationale de surveillance des frontières afin de trouver des solutions adaptées aux menaces sécuritaires.

Drissa Sangaré, Directeur national des frontières, au micro de Adama Amadou Haïdara : « Il y a eu une dégradation considérable de la sécurité au niveau des zones frontalières depuis 2012. Donc nous sommes en train de réfléchir comment faire face à cette insécurité au niveau des zones frontalières et au niveau de la sous-région. Un seul pays ne peut pas faire face à ça. Il y a beaucoup de structures, dont le Mali, qui participe pour pouvoir mener une stratégie sous-régionale et régionale pour faire face à ces différentes menaces sécuritaires. Pour le moment, nous sommes en train d’élaborer une politique nationale des frontières, donc il faut passer par un diagnostic critique de ce qui a été fait chez nous et retenu chez nous, on en est à cette phase. Et nous avons des cadres de concertation entre le Mali et tous les états voisins. En ce moment, on arrête des stratégies communes avec les états voisins pour faire face à ce problème ».



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