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Agadez, nouvelle tête de pont pour l’armée américaine en Afrique
Publié le mardi 25 octobre 2016   |  LeMonde.fr


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© Autre presse par DR
Sur le tarmac de l`aéroport d`agadez,au Niger,des soldats américain et un avion de reconnaissance,le 19 avril 2016


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Située en plein centre du Niger, au cœur du Sahel, Agadez est devenue au fil des années l’un des principaux centres de transit sur la route de l’Europe pour les migrants en provenance d’Afrique de l’Ouest. Sous l’œil complaisant des forces locales, des camions ou des pick-up chargés à ras bord de candidats à l’exil quittent chaque jour la ville en direction du Nord, avec l’espoir de rallier les rivages de la Méditerranée, via la Libye ou l’Algérie.
D’ici quelques mois, à Agadez, la misère la plus cruelle voisinera avec la technologie la plus moderne, celle des drones armés de l’armée américaine (des Reaper MQ-9). Celle-ci est en effet en train d’aménager une vaste base aérienne à la lisière sud de la ville, comme l’a récemment détaillé le site The Intercept. Cette installation lui permettra de surveiller toute la région : le nord du Niger donc, mais aussi le Mali et peut-être surtout la Libye, que l’organisation Etat islamique tente d’investir en profitant du chaos qui s’est emparé du pays depuis la mort de Kadhafi, il y a tout juste cinq ans.

100 millions de dollars

La construction de cette base est l’investissement le plus important actuellement réalisé par le Pentagone sur le sol africain : son coût est estimé à environ 100 millions de dollars, selon The Intercept. Mais pourquoi le Niger, et plus précisément Agadez ? D’abord parce que les autorités locales sont demandeuses : enserré entre le Mali, l’Algérie, la Libye, le Tchad et le Nigeria, le Niger est situé au cœur des turbulences qui secouent la bande saharo-sahélienne. Le pouvoir de Niamey doit faire face aux incursions meurtrières de Boko Haram sur son flanc méridional, mais aussi, à l’Ouest, à celles des djihadistes qui écument le territoire malien. Et il redoute, peut-être plus encore, l’installation dans le nord du Niger de combattants de Daech qui pourraient y chercher refuge après avoir été boutés hors de Libye par les forces soutenues par les Occidentaux.
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