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COP22 : les femmes nigériennes donnent de la voix à travers Guri Vie meilleure
Publié le mercredi 9 novembre 2016   |  Agence Nigerienne de Presse


La
© AFP par JEAN-SEBASTIEN EVRARD
La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris


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(Dalatou Malam Mamane, envoyé spécial)

Marrakech (Maroc) - Les organisations féminines d’Afrique et d’ailleurs, sont montées, mardi, à la tribune de la Conférence des Nations Unies sur le Climat- COP22 qui se tient depuis lundi à Marrakech, pour donner leurs contributions et proposer les bonnes pratiques pour faire face au changement climatique.
Pour le cas du Niger, c’est la Fondation Guri Vie Meilleure de la première Dame Aissata Isoufou Mahamadou qui a entretenu l’assistance sur les problèmes humanitaires, notamment le lien étroit entre le genre et le changement climatique : cas du Niger.
« Le changement climatique est un phénomène mondial qui n’épargne aucun pays, le Niger en particulier. Ainsi, les effets du changement climatique se traduisent , dans mon pays, non seulement par l’augmentation des températures extrêmes, mais aussi par des périodes de sécheresse ou de périodes d’inondations provoquant, dans les deux cas, des pertes et dommages considérables, mettant à rude épreuve la résilience des populations et de leur système de production», lançait du haut de la tribune, la directrice exécutive de la Fondation Guri vie meilleure.
Mme Tidjani Saratou Malam Goni devait rappeler que le Niger a ratifié la plupart des conventions post-Rio et à mis en place des mesures d’ordre institutionnel telles que le Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable, (CNEDD), organe délibérant, multisectoriel impliquant les structures de l’Etat et de la Société Civile, chargé de traduire en actions, la politique nationale en matière de changement climatique.
Elle dira par la suite que le Niger s’est engagé depuis octobre 2006, dans le processus de mise en œuvre de l’agenda du programme Détaillé de Développement Agricole en Afrique (PDDA).
La représentante de la première Dame va souligner également que l’agriculture joue un rôle important dans la vie socioéconomique des populations nigériennes, en ce qu’elle occupe 81 pour cent de la population active et contribue à hauteur de 42,8 pour cent du PIB. Mieux, « avec 49,5 pour cent de la population agricole nationale, les femmes jouent un rôle de premier plan dans des multiples activités agricole».
« Dans les zones les plus touchées par les impacts négatifs des changements climatiques, ce sont les femmes qui jouent le rôle de chef de ménage, en l’absence des maris partis en exode rural. Toutefois, ce qu’il faut déplorer, c’est que l’agriculture nigérienne reste largement tributaire de la pluie, elle-même, hautement exposée à la variabilité du climat », fera remarquer la représentante de la Fondation Guri de la première Dame, Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou.
Elle a, avant de terminer, décliné l’objectif fondamental de sa Fondation qui est de soutenir la mise en œuvre de toutes formes de projets d’interventions pour promouvoir l’autonomisation des femmes rurales afin de mieux faire face aux impacts négatifs du changement climatique.
D’autres femmes leaders se sont succédées à cette tribune de la cop22, afin de prendre date dans l’histoire de la lutte contre le dérèglement climatique.
Il s’agit de la marocaine Fouzia Assouli, présidente de la Fondation des Femmes de l’Euro-méditerranée du Maroc, de l’Indienne, Vinitaa Apte, Présidente du Terre Policy Centre de l’Inde, Jamila Bargach, Directrice de l’Association Dar Si Hmad pour le Développement, l’Education et la Culture du Maroc, de Mme Helena Molin Valdes, Directrice du Secrétariat de la Coalition pour le Climat et l’air pur (CCAC), du programme des Nations Unies pour l’Environnement et de la Juriste Houria Tazi Sadeq, présidente de l’Alliance marocaine pour l’eau.
DMM/ANP/Nov 2016

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