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L’eau et la résilience en Afrique, priorité de l’agenda de la COP22
Publié le mercredi 9 novembre 2016   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
Réception de deux mini-adductions d’eau potable : le projet PANA-CANADA offre de l’eau potable à des populations des départements de Dakoro et de Tanout


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Marrakech (Maroc) - Des ministres africains en charge de l’eau ont souligné la nécessité de placer les questions hydriques au centre de l’agenda COP22, à la lumière des conséquences dramatiques du changement climatiques sur les ressources en eau.

Lors d’une rencontre organisée mardi par le Pavillon Maroc, en marge de la COP22, qui se tient à Marrakech, la ministre déléguée marocaine chargée de l’eau, Mme Charafat Afilal, a relevé que le changement climatique causait des dégâts sur le cycle de l’eau entrainant des répercussions sur les écosystèmes des sociétés et entravant la réalisation des objectifs de développement durable en Afrique.

Elle a mis en lumière le plaidoyer international du Maroc pour une action mondiale luttant contre les conséquences dévastatrices du changement climatique sur le secteur de l’eau, soulignant que le momentum constaté en termes d’amélioration de la résilience de l’eau avait été renforcé à la COP21 et consolidé davantage à l’occasion de la Conférence internationale pour l’eau et le climat, qui avait débouché sur l’adoption de l’Appel de rabat : « De l’eau pour l’Afrique ».

De son côté, le Président d’honneur du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, a souligné que l’eau est un des défis climatiques principaux de la COP22. « A Marrakech, c’est la première fois dans l’histoire des COP que l’eau est au centre du débat », a-t-il affirmé.

Il a noté que l’adaptation du secteur hydrique au changement climatique nécessitait une approche en trois volets combinant expérience, financement et gouvernance et recommandé l’inscription des solutions développées à la COP22 dans le « Livre bleu sur l’eau et le climat ».

Ce side-event a aussi été l’occasion pour les ministres en charge de l’eau du Burkina Faso et du Tchad de dévoiler les défis auxquels font face leurs pays respectifs dans la lutte contre les conséquences du changement climatique sur l’eau.

Le ministre tchadien, M. Sidick Abdelkerim Haggar a ainsi déploré que le lac Tchad se soit réduit à un rythme dramatique suite à de sévères sécheresses, causant exode-rurale et menaçant les vies de près de 30 millions de personnes dépendant de ses eaux.

D’autres participants ont démontré le lien entre rareté de l’eau due au changement climatique et conflits géopolitiques résultant de désaccords sur la gestion de l’eau dans les rivières partagées.

Cette rencontre s’est tenue lors du second jour des activités du Pavillon Maroc, autour du thème de l’eau et de la résilience. Tout au long de la COP22, d’autres thèmes seront explorés tels que migration, résilience et santé, les industries côtières, le transport, les innovations et océans.
HA/APA

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