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La Fondation Guri et le NEPAD à la rescousse des femmes nigériennes victimes de changement climatique
Publié le samedi 12 novembre 2016   |  Agence Nigerienne de Presse




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Marrakech (Maroc) (ANP)- La Fondation Guri Vie meilleure de la première Dame Hadjia Aissata Issoufou et le NEPAD, ont tenu en haleine, mercredi et jeudi, à travers deux panels, les participants à la cop22 à Marrakech, sur leurs actions conjuguées au Niger, en faveur des femmes victimes du changement climatique.
Le NEPA a mis, en effet, à la disposition des femmes nigériennes, par le biais de la Fondation de la Première Dame, deux programmes de soutien au changement climatique, dont l’un est logé au ministère de la population.
Pour le premier programme, la Fondation a crée un Projet de Renforcement de la Résilience des Femmes de la Filière Poisson de la région de Tillabéry face aux effets des Changements Climatiques – PROREF et se sont les activités de ce projet que la représentante de la première Dame est allée défendre, avec brio, devant un parterre de spécialistes de l’environnement, réunis à Marrakech, dans le cadre de la COP22.
Mme Tidjani Saratou Malam Goni dira dans son intervention que le secteur de la pêche au Niger a été ciblé comme un secteur durement frappé par les effets du changement climatique, mentionné en particulier dans le cadre du Programme d’Action National pour l’Adaptation aux Changements Climatiques (PANA).
« Conscient du fait que le développement de ce secteur doit intégrer ce phénomène préoccupant qu’est le changement climatique, la Fondation GURI Vie Meilleure avec l’appui financier du NEPAD Climate Fonds (NCF) a initié le Projet de Renforcement de la Résilience des Femmes de la Filière Poisson face aux effets des Changements Climatiques (PROREF) de la région de Tillabéry, située dans le Nord-Ouest du Niger », a-t-elle soutenu.
Le PROREF, rappelle-t-on, est un projet de renforcement de la résilience des femmes nigériennes impliquées dans la filière poisson. Il s’inscrit dans la dynamique de mesures d’adaptation d’une part et d’autre part de mesures de prévention des risques du changement climatique.
Il a un objectif global de contribuer au renforcement de la capacité d’adaptation des femmes de la filière poisson face aux effets du changement climatique.
Quant à ses objectifs spécifiques, ils tournent autour de la sensibiliser des acteurs de la filière poisson dans la région de Tillabéry sur les effets du changement climatique en rapport avec les activités de la pêche, le renforcement des capacités techniques des agents du Ministère de l’environnement à Tillabéry, Gotheye et Ayorou, et de l’appui à la valorisation des plantes aquatiques en compost.
Il vise également à améliorer les conditions de traitement et de transformation du poisson dont regorge cette zone, voisine du fleuve Niger.
C’est pour cela qu’au centre de ses activités, figure la campagne de sensibilisation et d’information des populations sur la pêche et le changement climatique.
Les résultats sont édifiants, en ce sens que le projet a organisé Quatre sessions de sensibilisation ayant touché 138 pêcheurs et 150 femmes.
A son actif, l’on mentionne également l’organisation d’un atelier régional sur le thème : « comment promouvoir une pêche éco-responsable face aux effets du changement climatique ?» qui a vu l’implication de plus de 120 acteurs et la formation de sept agents techniques de l’environnement pour s’approprier le projet.
Au nombre de réalisations du projet, l’on peut aussi souligner la
formation des acteurs sur le compostage à base des plantes/coupe et la collecte des plantes aquatiques-compostage avec comme résultat, le faucardage d’un ha de superficie sur le bras mort du fleuve, ou une centaine de personnes sont rémunérées en Cash for Work, 50 femmes ont été formées sur le compostage à base des plantes aquatiques, 6 Compostières de 6m3, 4 tonnes de compost produits.
Le projet a aussi d’autres réalisations que Mme Tidjani a tenu à défendre devant les experts, tout comme elle a défendu, lors d’une autre panel, un programme d’autonomisation des femmes en matière d’agriculture. Il s’agit du programme The Gender Climate Change and Agriculture Support Programme (GCCASP), financé lui aussi par le NEPAD.
Ce programme est logé au ministère nigérien de la population.

DMM/ANP/Nov 2016

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