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Ouverture à Lomé d’un atelier sur la consolidation de la stabilité et de la sécurité au Sahel
Publié le mercredi 16 novembre 2016   |  Xinhua


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© Autre presse par Holger Reineccius
Dans la région désertique du Djado au Niger.


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LOME -- La capitale togolaise abrite du 15 au 17 novembre un atelier de consultation régionale sur les procédures relatives à la sécurité physique et à la gestion des stocks au Sahel.

L'atelier s'inscrit dans le cadre des activités du Projet sur la sécurité physique et la gestion des stocks (PSSM) au Sahel, cofinancé par l'Union européenne et le Bureau des Nations unies pour les affaires de désarmement (UNODA) au profit de six pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Nigeria, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad.

Le PSSM est mis en œuvre par le Centre régional de la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) basé à Lomé au Togo.

L'objectif visé est de contribuer à la sécurité et à la stabilité au Sahel, à travers une assistance afin de permettre la réduction du risque de trafic illicite d'armes légères et de petit calibre et leurs munitions dans la région, et améliorer la sécurité physique et la gestion des stocks.

Les pays participants feront un examen de leur législation et des procédures administratives et consultations sur la sécurité physique et la gestion des stocks. Ils passeront également en revue la situation de la sécurité physique et la gestion des stocks dans chacun des pays.

Les questions relatives au secteur de la sécurité, la situation sur la législation PSMM dans la région, les normes standards internationales, des instruments internationaux pertinents et des obligations nationales liées sont également inscrites au programme de cet atelier.

Les participants partageront aussi leurs expériences et meilleurs pratiques sur les procédures et le PSSM. Des orientations générales pour les phases ultérieures du projet seront données aux participants.

L'exécution de ce projet se fera en quatre étapes. Il s'agit de "la conférence sur le PSSM au Sahel", "la révision des procédures législatives et administratives et des consultations sur le PSSM", "la sécurité physique et gestion des stocks" et "la mise en place de standards nationaux".

Les partenaires désignés pour la mise en œuvre technique sont le service de l'action anti-mine des Nations unies, l'ONG Mines Advisory Group, l'ISACS Inter-Agency Support Unit et Wilton Park. Il est prévu pendant sa mise en œuvre que l'UNREC joue un rôle de médiation et de coordination entre les organisations inter-gouvernementales, régionales et sous-régionales telles que la CEDEAO, l'Union africaine et les entités de l'ONU et l'UE.

Le chef de la délégation de l'UE au Togo, Nicolas Berlanga Martinez, a justifié la tenue de cet atelier par le manque de PSSM efficace au sein des dépôts existants d'armes conventionnelles et de munitions au Sahel qui a été récemment à l'origine des troubles observés en Libye et au Mali.

Le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Colonel Yark Damehame, a déploré la situation d'instabilité et d'insécurité au Sahel qui pèse autant sur les pays de cette région que sur les autres pays. "Une prise de conscience collective doit nous amener à lutter ensemble contre cet état de chose", a-t-il confié.

Il a réaffirmé l'engagement des autorités togolaises aux côtés des pays du Sahel qui s'illustre par le dernier sommet extraordinaire de l'UA tenu à Lomé sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique.

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