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Bientôt la fin de »règne » de certains DG
Publié le samedi 19 novembre 2016   |  TamTaminfo.com


Le
© Autre presse par dr
Le ministre Hassoumi Massoudou


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Après sa série de visites dans les différentes régies financières, le Ministre chargé des Finances, Hassoumi Massoudou a convoqué une rencontre avec l’ensemble des responsables du ministère et des directions générales. Au cours de cette rencontre, un des DG était venu en retard, après l’entrée dans la salle de réunion.
Le DG en question a été chassé comme »une mouche » par le ministre des finances, car le nouveau locataire n’a plus besoin des retardataires, des incapables et incompétents dans son département ministériel. Ainsi, la récréation est terminée au ministère des finances. Le ministre a été très clair, c’est la réussite de sa mission, l’amélioration conséquente des recettes de l’Etat dès la fin de ce mois de novembre. Sinon comment renflouer les caisses de l’Etat avec des responsables boiteux et incompétents ?
C’est la difficile équation à multiples inconnues à laquelle tente de répondre le Président de la République, depuis la dernière injonction des institutions de Brettons Woods qui somment les autorités nigériennes à respecter leurs engagements en ce qui concerne la mobilisation des ressources internes. Or, les responsables actuels chargés de la conduite de la politique budgétaire, financière et comptable, du Niger, ne sont pas à la hauteur de ces défis.
L’actuel Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité excelle dans l’incompétence perçue même par les auxiliaires et autres plantons des services. Le Trésor public excelle surtout dans l’exercice éhonté de la corruption à grande échelle, où y a même un cadre de la boîte qui a été surnommé »Monsieur 10% ». Quant à la Direction Générale des Impôts, elle est si désarticulée que le plus nul des contribuables, comprendrait aisément l’impossibilité de jouer son rôle premier de collecte de ressources publiques.
La Directrice Générale est totalement désorientée tant la charge de la fonction est trop lourde pour elle. Mais le cas le plus grave est celui du Directeur Général des Douanes où son gendre, fils d’un ancien légendaire prédateur du denier public, monopoliserait tous les marchés des biens et services de la direction générale des douanes. Au niveau de la DGD une oligarchie, certainement par des calculs mercantiles, connaissait le gain à engranger, s’est installée, dont beaucoup des hauts responsables de la Douane, sont soit des commerçants ou des actionnaires dans plusieurs sociétés d’import et export au Niger.
Pour rappel, l’actuel DGD, a été accusé pendant le régime de la 5ème République, étant DGD, par les services de renseignement du Président Tandja d’avoir mis en place un mystérieux système de captage de res
Mobilisation sources parallèles. C’est ainsi qu’un conseil des ministres a été convoqué pour le débarquer et c’était l’unique décision du Conseil. Depuis son arrivée à la tête de la DGD, les conflits d’intérêt sont monnaie courante à la douane, certains agents intègres des services des douanes ne savent plus où donner de la tête.
Adoua ImportExport, le gendre de Issaka et son neveu sont intouchables. Pour remédier à cette situation et éviter un désastre économique incalculable et incontrôlable, le Président de la République, Issoufou Mahamadou, a donné cette mission difficile et noble à Hassoumi Massoudou, après celles bien accomplies au ministère de l’intérieur et celui de la défense, pour aller mettre de l’ordre au ministère des finances et ses démembrements. Surtout pour que notre pays puisse respecter ses engagements, car le Niger et le FMI sont parvenus à un nouvel accord pour la reconduction d’un nouveau programme économique et financier dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), face à un contexte économique et sécuritaire assez tendu, et une dégradation de ses finances publiques.
Préserver la stabilité macroéconomique du pays et atteindre les objectifs de développement fixés. Selon Cheikh Anta Gueye, le chef de la mission du FMI : » Même si, en dépit d’une série de chocs exogènes et de difficultés dans la mise en œuvre, le programme appuyé par l’accord FEC sur la période 2012-2016 a permis de maintenir la stabilité macroéconomique, les allocations budgétaires pour les secteurs de l’éducation et de la santé étaient évincées par la prise en charge des besoins prioritaires de sécurité, ce qui a globalement handicapé l’atteinte des objectifs de développement.
Les politiques du nouveau programme sont d’une part centrée sur la mobilisation des recettes intérieures notamment grâce à l’élargissement de l’assiette fiscale et, de l’autre sur le renforcement de la gestion budgétaire, en vue de fournir l’espace budgétaire et assurer la viabilité de la dette « . En réponse à de plus grandes moinsvalues de recette au cours du second semestre, les autorités ont gelé des crédits sur certaines dépenses non
prioritaires pour le dernier trimestre de 2016 a relevé l’équipe du FMI s’appuyant sur les dernières mesures prises par le gouvernement nigérien.
Lors du dernier conseil des ministres, de nouvelles mesures ont été prises après validation du Comité interministériel de régulation budgétaire, en vue de contenir les dépenses et d’éviter ainsi l’accumulation d’arriérés de paiement et le recours plus accru au financement intérieur. Le gouvernement a ainsi décidé du gel de certaines dépenses relatives à l’exécution du budget 2016 et a procédé à quelques amendements au projet de budget 2017 qui a été soumis au Parlement. Pour le ministre des finances, Hassoumi Massoudou » Compte tenu de la fragilité de la situation que nous avons trouvée, nous sommes obligés d’avoir une hiérarchie de dépenses jusqu’à la stabilisation, il y aurait des effets boulede-neige aux conséquences imprévisibles « .
Les conséquences sont pourtant déjà très ressenties depuis quelques temps par la population et surtout les agents de l’Etat avec des retards et des coupures dans le paiement des salaires. Pour 2017, l’Etat a même suspendu le recrutement à la fonction publique, au regard » du contexte tendu » selon le ministre délégué au Budget, Ahmet Jidoud, malgré la promesse ferme du Président de la République de créer 2500 emplois par an.

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