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Les députés et la « renaissance » de l’affairisme, du clientélisme et du trafic d’influence
Publié le samedi 19 novembre 2016   |  Actu Niger


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© Autre presse par DR
Assemblée nationale : Réunion de la conférence des présidents


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Ce qui se trame à l’Assemblée nationale est sidérant et même révoltant : des parlementaires malhonnêtes qui mènent une incursion contre la Constitution dans le sombre dessein d’assouvir leur vorace soif de prébendes.
L’article 52 qui verrouille l’accès aux marchés publics aux députés fait l’objet de velléités de modification par un groupe d’élus, en manque de respect envers le peuple. Ils veulent être député et poursuivre leur battue de deniers publics au moyen du chantage, du trafic d’influence, du favoritisme, de la corruption et du népotisme.

Des députés qui savent bel et bien qu’être membre du Parlement est contraire à l’accès aux marchés de l’Etat ou de ses démembrements.

Ces députés, versés dans un crétinisme exorbitant, ont pourtant mieux à défendre, à débattre, comme la situation de cette école publique au grabat, l’insensibilité dans la lutte contre les enrichissements illicites, l’insécurité etc…

Heureusement qu’au sein du Parlement, il y a des députés qui gardent encore toute lucidité, qui se désolidarisent, se démarquent d’un tel projet qui sonne comme un complot contre le peuple, contre les électeurs.

C’est clair, le mode de désignation des candidats au sein des partis lui-même fait de trafics d’influence tous azimuts, de chantages et d’arrangements, déroule le tapis rouge à des citoyens qui deviennent député alors même qu’ils ne comprennent guère l’enjeu du Parlement.

Ne comprenant pas le rôle de l’institution qu’eux-mêmes incarnent, certains (z) élus préfèrent troquer leur dignité, en prêtant une allégeance « grégaire » au Gouvernement et au Président de la République, deux institutions qu’ils sont pourtant censés contrôler l’action.

Peut-être qu’on n’attendrait pas aussi mieux d’un Parlement bondé de présumés voleurs de deniers publics, d’anciens ministres ripoux et de hauts fonctionnaires tristement connus pour la dévastation des biens publics…

C’est honteux que des députés s’activent à se « sauver », dans un pays où l’économie est en berne depuis belle lurette, où le dialogue politique est quasi-mort, où la fronde sociale gonfle quotidiennement….

Pendant qu’on y est….qui se rappelle de deux ou trois propositions de loi d’intérêt général émanant du Parlement….. Payer, plus d’un million et demie à des fonctionnaires oisifs, n’est-ce pas du déjà trop perçu ?

Que le député qui ne peut se mettre sous le régime de l’article 52 démissionne, comme l’ont fait certains élus….. !

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