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Le Sahel N° du 17/11/2016

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Atelier de formation sur l’établissement et l’amélioration du suivi de la pollution de l’air en milieu urbain : Pour une meilleure compréhension des impacts sanitaires et environnementaux de la pollution de l’air dans nos villes
Publié le mardi 22 novembre 2016   |  Le Sahel




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La Haute Autorité Nigérienne à l'Energie Atomique (HANEA) organise depuis hier, à Niamey un atelier de formation sur l'établissement et l'amélioration du suivi de la pollution de l'air en milieu urbain. C'est la présidente de la HANEA Mme Mindaoudou Souley Zeinabou qui a présidé l'ouverture de cet atelier qui durera quatre jours en présence des conseillers du Président de la République et du Chef du gouvernement.
Cet atelier qui regroupe les représentants de l'administration publique et privée, ceux des universités et de la société civile, a pour objectif de donner aux parties prenantes une meilleure compréhension des impacts sanitaires et environnementaux de la pollution de l'air en milieu urbain, et aussi des méthodes d'échantillonnage et des techniques analytiques nucléaires. En effet, la qualité de l'air représente un aspect non moins important de la qualité de vie, pris en charge par les applications pacifiques des sciences et techniques nucléaires, en totale adéquation avec les objectifs 3 et 13 du développement durable. Pour la présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l'Energie Atomique, Mme
Mindaoudou Souley Zeinabou, la pollution dégrade la qualité de l'air, et il ne s'agit pas seulement d'une gêne visuelle ou olfactive ; mais d'un risque majeur pour la santé des êtres et de l'environnement qu'elle menace directement.
Cette pollution de l'air s'est considérablement intensifiée ces dernières années. Elle cause en moyenne chaque année, la mort d'au moins sept (7) millions de personnes, devenant ainsi le facteur environnemental le plus important affectant la santé aussi bien dans les pays riches que dans les pays pauvres selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour réduire la pollution, a dit la présidente de l'HANEA, il faut déterminer ses sources et proposer des solutions pour empêcher sa propagation. En outre, dans le cadre du contrôle de l'air, de l'eau et des aliments, les techniques nucléaires analytiques et la fluorescence X ont été utilisées à l'Institut des Radio-isotopes (IRI), puis au Centre National de Radioprotection (CNRP), pendant plusieurs années, mais le manque d'harmonisation des objectifs, et d'appui adéquat n'ont pas permis de mener des activités permettant de répondre efficacement aux problèmes, et de pérenniser les acquis. C'est dire qu'il est aujourd'hui plus que jamais temps de développer les ressources humaines nécessaires, pour la mise en place d'un réseau de représentants de toutes les parties prenantes au niveau national afin de mettre en œuvre efficacement et durablement toutes les actions qui concourent à assurer aux populations une bonne qualité de l'air, et améliorer de ce fait significativement leur qualité de vie.
C'est dans ce cadre que le Niger a consenti d'énormes efforts pour normaliser et gérer la pollution de l'air. Cela s'est traduit par la signature et la ratification de plusieurs accords multilatéraux sur l'environnement notamment le protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d'ozone et ses amendements, le protocole de Kyoto, la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, l'accord de Paris sur le climat, l'accord-cadre régional pour l'Afrique Occidentale et centrale sur la pollution atmosphérique.
Auparavant, le secrétaire général du ministère de l'Environnement et du Développement Durable, le Colonel Major Bila Maïna, a précisé que le sujet du jour à savoir l'établissement et l'amélioration du suivi de la pollution de l'air en milieu urbain est extrêmement important pour notre pays confronté à des défis environnementaux. Il a remercié la présidente de la HANEA pour tous les appuis qu'elle ne cesse d'apporter au Ministère en charge des questions environnementales pour la préservation de notre cadre de vie de manière générale. Pour sa part, l'expert de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique, M. Moussa Bounakhla, a souligné que au regard de l'industrialisation à grande échelle du africain, il serait judicieux d'exploiter toutes les possibilités de soutien offertes par l'AIEA en particulier le soutien technique et financier en vue de sensibiliser les autorités compétentes à mettre en place des dispositifs adéquats pour faire face aux problèmes environnementaux.

Hassane Daouda(onep)

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