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«La CIPRES, notre organisation commune, constitue aujourd’hui un exemple réussi d’intégration au niveau africain », déclare SE. Brigi Rafini, Premier ministre, Chef du gouvernement
Publié le jeudi 8 decembre 2016   |  Onep


Le
© AFP par ISSOUF SANOGO
Le Premier ministre, chef du gouvernement SE Brigi Rafini


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« Chers Invités ;
Mesdames et Messieurs :

Je voudrais, tout d’abord, au nom de Son Excellence Elhadj Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, du gouvernement et du peuple nigérien exprimer notre gratitude à l’endroit de la grande famille de la sécurité sociale africaine, réunie à Niamey, pour l’honneur fait à notre pays d’abriter, après la République sœur du Mali, la 23ème Session ordinaire du Conseil des Ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES).

Mesdames et Messieurs,

Lorsqu’en 1993, les ministres des finances et leurs homologues de la Prévoyance Sociale de la zone Franc, décidaient de la création de la CIPRES, la vision des Etats était non seulement de consolider les liens économiques et sociaux, mais aussi et surtout de corriger les déficiences observées dans la gestion des organismes de prévoyance sociale, afin de permettre à ces derniers de contribuer efficacement au développement des Etats.
Aujourd’hui, plus de deux décennies après, le chemin parcouru dans le domaine de la rationalisation de la gestion et de l’harmonisation des pratiques force l’admiration.
En effet, grâce à l’action de la CIPRES, nos organismes de sécurité sociale ont su, avec efficacité, faire face aux contraintes économiques et financières connues par bon nombre de nos pays pris individuellement et préserver ainsi leurs capacités d’assurer le paiement des prestations sociales. Aussi, la CIPRES, notre organisation commune, constitue-t-elle aujourd’hui un exemple réussi d’intégration au niveau africain.

Distingués invités,
Mesdames, Messieurs,

Le rapport 2014-2015 du BIT sur la protection sociale dans le monde nous révèle que « seuls 27% de la population mondiale ont accès à des systèmes complets de sécurité sociale, tandis que 73% ne bénéficient que d’une couverture partielle, ou ne sont pas couverts du tout ».
Malheureusement, dans les pays en voie de développement, comme les nôtres, le taux de couverture de la sécurité sociale se situe encore largement en deçà de cette moyenne de 27%.
Au Niger, pour inverser la tendance défavorable du taux des personnes ayant une couverture sociale, le gouvernement a adopté en 2011 une politique nationale de protection sociale, en vue d’une prise en charge efficace de la question et ceci, sur la base d’une vision et d’une stratégie clairement définies.
Conformément à cette politique, des réformes sont engagées à travers plusieurs chantiers, notamment, la définition d’un socle national de protection sociale, l’extension de la protection sociale à l’économie informelle ou encore l’institution d’une Couverture Médicale Universelle.
Mesdames, Messieurs,
Je sais que, tout comme au Niger, l’extension de la couverture de la protection sociale se trouve au cœur des préoccupations de vos pays respectifs parce que, garantir la protection sociale dans un pays relève tout simplement d’une question de bonne gouvernance, d’une question de justice sociale tout court.
Mais force est de constater, à l’heure actuelle, que cette dynamique de promotion de la protection sociale se trouve contrariée par les effets des difficultés économiques nées des crises sécuritaires et de la chute des prix des matières premières que connaissent certains de nos pays.
Dans ce contexte, il parait urgent dans notre sous-région, que la CIPRES mobilise toute son expertise, aux côtés des Etats, en vue de la préservation et du renforcement de la dynamique d’extension de la protection sociale, condition essentielle pour non seulement promouvoir et rendre réel l’enjeu de la justice sociale, mais aussi assurer le développement économique et social de nos pays.
Je voudrais souligner, pour m’en féliciter, l’actualité et la pertinence du thème choisi à savoir:« l’impact négatif de la crise pétrolière sur les ressources des
Organismes de Prévoyance Sociale des pays membres de la
CIPRES ». Je reste persuadé que les conclusions de ces échanges contribueront fortement au renforcement des capacités des OPS à faire face à leurs missions. Car, de leurs performances dépendra la qualité des prestations sociales fournies.

Monsieur le Président du Conseil de Ministres de la CIPRES,
Mesdames et Messieurs,
La qualité des prestations sociales ainsi que celle de leur service dépend de la performance des organismes chargés de leur gestion. C’est pourquoi, j’invite l’ensemble des organismes de prévoyance sociale (OPS) inscrits au portefeuille de la CIPRES à redoubler d’effort dans leur action d’amélioration de la gestion.
Par la même occasion, j’encourage l’inspection régionale de la CIPRES à persévérer dans ses actions de contrôle et de conseil, en vue de consolider la gestion des organismes de prévoyance sociale et de les rendre beaucoup plus efficaces. A cet effet, je voudrais assurer le Conseil des Ministres de la CIPRES, de toute la disponibilité du Gouvernement à accompagner la CIPRES pour l’atteinte des objectifs fixés.
Avant de clore mon propos, j’adresse mes plus vifs encouragements aux membres du Conseil, au Président de la Commission de surveillance, au Secrétaire Exécutif ainsi qu’à toute l’équipe de la CIPRES et les exhorte à poursuivre leurs efforts en faveur du rayonnement de la sécurité sociale en Afrique.
En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouverte la 23ème Session ordinaire du Conseil des Ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale.
Je vous remercie. ».

Onep

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