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La CEDEAO consternée par l’attaque contre l’armée burkinabé
Publié le samedi 17 decembre 2016   |  Agence de Presse Africaine


Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture du 50e sommet ordinaire de la CEDEAO
Samedi 17 décembre 2016. Abuja (Nigeria). Ouverture du 50e sommet ordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)


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La commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans un communiqué rendu public samedi, a fait part de sa consternation devant l’attaque terroriste perpétrée, la veille, contre une position de l’armée du Burkina Faso qui s’est soldée par 12 militaires tués, des blessés et du matériel incendié.

Selon le communiqué parvenu à APA, le président de la commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, dit avoir appris avec «une grande consternation» les attaques perpétrées contre un détachement du Groupement des Forces anti-terroristes de l’armée burkinabè (GFAT).

«Le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) condamne cette nouvelle attaque avec la plus grande fermeté et exprime sa compassion et sa solidarité au gouvernement et au peuple burkinabè», souligne le communiqué.

Il ajoute que le président de l’institution sous régionale lance un appel pressant à la communauté internationale «pour que soit réprimées avec la dernière rigueur ces attaques djihadistes qui sèment aveuglément la mort et la désolation dans notre région».

En outre, la CEDEAO, par la voix de son président, s’incline devant la mémoire des victimes de cette attaque, présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Vendredi matin, vers 5 heures 30 minutes (local et Gmt), une quarantaine d’individus, non encore identifiés et lourdement armés, ont attaqué le poste militaire de Nassombou, localité située à 45 kilomètres au nord de Djibo et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne.

Le bilan provisoire officiel fait état de 12 militaires tué, plusieurs blessés et le camp du Groupement des forces anti-terroristes de l’armée burkinabè (GFAT) incendié.

A cause de ce drame, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a annulé sa participation au sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO prévu ce samedi à Abuja au Nigéria.

Dans une adresse à la nation, vendredi en mi-journée, le président Kaboré a salué la mémoire des soldats tués avant d’assurer que le Burkina Faso ne baisserait pas les bras face au terrorisme.

Il s’est rendu, dans l’après-midi du vendredi, sur le site de l’attaque, en compagnie du ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré et du chef d’Etat-major des armées, le général Pingrenoma Zagré.

Le Nord du Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger est le théâtre d'attaques djihadistes à répétition, depuis le premier trimestre 2015, mais celle d’hier, est la plus meurtrière dans cette zone.

Le 15 janvier 2016, les terroristes avaient sévi à Ouagadougou, faisant une trentaine de morts d’une dizaine de nationalités, ainsi que de nombreux blessés.


ALK/cat/APA

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