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Le Sahel N° du 13/12/2016

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Lancement du projet de capacité et de performance du secteur public pour la délivrance des services (PCDS) : Un cadre approprié pour les réformes indispensables à l’administration
Publié le mercredi 21 decembre 2016   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Massoudou Hassoumi, ministre de l`Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses


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Après un travail de restructuration qui a mobilisé les représentants des administrations et des bailleurs de fonds notamment la Banque mondiale, le projet de capacité et de performance du secteur public pour la délivrance des services (PCDS) a été officiellement lancé le 19 décembre 2016 lors d’une cérémonie qui a eu lieu à l’hôtel Gaweye de Niamey sous la présidence du ministre des Finances M. Massoudou Hassoumi. Il avait à ses côtés ses homologues du Plan, de la Santé, du Budget et le Représentant résident par intérim de la banque mondiale.

Financé à hauteur de 21 milliards de francs CFA par l’IDA sous forme de don, le projet de capacité et de performance du secteur public pour la délivrance des services (PCDS) qui a fait l’objet de restructuration, est organisé autour de trois composantes complémentaires qui portent sur la gestion des ressources humaines, la gestion des finances publiques et la gestion du changement, suivi-évaluation. En procédant au lancement officiel du PCDS, le ministre des Finances a rappelé le contexte et les raisons qui ont présidé à sa conception, sa restructuration et a souligné les objectifs attendus de sa mise en œuvre. Aussi, il a rappelé le processus ayant abouti au PCDS initial, mais aussi les défis qui restaient encore à relever, et qui sont entre autres l’obsolescence des procédures de gestion, le manque de données fiables et consolidées sur les ressources humaines de l’Etat, la faible consolidation du programme d’investissement, les pratiques de la passation de marchés, les tensions récurrentes de trésoreries et surtout les implications variées de la reforme introduite par la loi organique aux lois de finances.

« Plusieurs mois après le démarrage du projet initial, le constat est que la combinaison de ces contraintes diverses place l’insuffisance généralisée de capacités à tous les niveaux de l’administration publique au cœur du défi de la capacité d’absorption de notre économie. Elle a également affecté de façon substantielle la dynamique de mise en œuvre du projet, au point où le gouvernement et la banque mondiale ont convenu à partir de janvier 2016 de restructurer le PCDS », a expliqué le ministre des Finances. C’est cette situation qui a justifié la démarche qui a consisté à restructurer le projet. « La restructuration du PCDS a été ainsi engagée pour traduire l’engagement du gouvernement en faveur des actions à caractère transversal et liées aux reformes stratégiques relatives à l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques et à celle de la gestion des ressources humaines de l’Etat », a précisé M. Massoudou Hassoumi.
Cette démarche a permis de « disposer d’un projet restructuré qui intègre largement les orientations du Gouvernement, les recommandations des différentes missions d’appui technique, les résultats des différentes consultations avec les parties prenantes, ainsi que la Convention de financement y afférent », s’est réjoui le ministre des Finances. L’accord de financement du projet ainsi restructuré a avait été signé le 13 décembre dernier pour un montant de 21 milliards de francs CFA. « Les activités qui seront réalisées dans le cadre du projet permettront d’appuyer l’administration dans la poursuite de ses reformes qui sont devenues indispensables pour le pays », a indiqué le Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger par intérim M. Amadou Ba.
« L’objectif de développement du projet est ainsi de renforcer la capacité de gestion des finances publiques et des ressources humaines dans des secteurs ciblés », a-t-il ajouté, avant de préciser que cela sera mesuré à travers un ensemble d’indicateurs de résultats qui feront l’objet d’un suivi régulier. Une unité de gestion, un ensemble de points focaux relevant des ministères des Finances, du Plan, de la Fonction publique, de la Santé, de l’Education et une équipe au sein de la DGI participeront à la mise en œuvre du PCDS.

Souley Moutari(onep)

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