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Le Niger va "accélérer" les procédures judiciaires pour un millier de présumés combattants de Boko Haram (ministre)
Publié le samedi 31 decembre 2016   |  AFP


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© AFP par BOUREIMA HAMA
Visite du ministre d`Etat en charge de l`Intérieur dans la région de Tahoua, M. Bazoum Mohamed
Vendredi 21 Octobre 2016. Tahoua. Visite du ministre d`Etat en charge de l`Intérieur dans la région de Tahoua, M. Bazoum Mohamed à environ 300 kilomètres au nord -est de la capitale Niamey


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Le Niger va "accélérer" les procédures judiciaires à l'encontre d'un millier de présumés combattants de Boko Haram incarcérés depuis plus d'un an dans le pays, a assuré vendredi le ministre nigérien de l'Intérieur, Bazoum Mohamed.

"Pour ceux qui sont déjà dans une procédure judiciaire, des commissions rogatoires ont été données. Les magistrats vont se déplacer à Diffa pour mener des enquêtes dans les villages où ces personnes ont été arrêtées, de sorte à accélérer" les procédures judiciaires, a indiqué à la télévision publique, Bazoum Mohamed, à l'issue d'une visite de plusieurs jours à Diffa, ville nigérienne proche du nord-est du Nigeria, le bastion de Boko Haram.

Une source sécuritaire a confié à l'AFP qu'"environ 1.200 personnes" parmi lesquelles des Nigériens et des Nigérians, soupçonnées d'être proches de Boko Haram, sont détenues depuis 2015 dans l'attente d'un jugement.

Certains ont été arrêtés lors de contrôles "en vertu de l'Etat d'urgence" imposé dans la région de Diffa ou ont été "capturés lors de combats", a précisé cette source.

"Tous ceux dont les dossiers paraîtront légers aux yeux des juges (...) seront immédiatement libérés", a expliqué Bazoum Mohamed. Ceux "ayant commis des actes pour lesquels ils sont détenus seront jugés".

Mardi, Bazoum Mohamed avait annoncé que la guerre contre Boko Haram a connu un nouveau tournant, avec la reddition d'une trentaine de ressortissants Nigériens combattant aux côtés des islamistes nigérians.

"Le rapport de force" sur le terrain est désormais "tel que tous le monde sait que Boko Haram n'a pas d'avenir", a déclaré le ministre.

Toutefois, il a souligné que "le dispositif sécuritaire sera maintenu", en raison de "l'existence d'éléments nuisibles" de Boko Haram dans la région du lac Tchad, une zone marécageuse très enclavée située à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria.

Le Niger, le Tchad et le Nigeria ont lancé quasi simultanément en juillet des "opérations de ratissage" contre les fiefs de Boko Haram, selon l'armée nigérienne.

En octobre, le gouvernement du Niger, a déclaré que ces "opérations avaient donné des résultats décisifs, notamment en libérant plusieurs localités autrefois occupées par Boko Haram".

Ces opérations ont également permis de "désorganiser le flux logistique" des insurgés nigérians.

La région de Diffa abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent aux dépens d'une population locale déjà très pauvre, selon l'ONU qui demande à la communauté internationale d'accroître son soutien financier.

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