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L’ONU encourage les pays de la région du lac Tchad à développer une stratégie commune face à Boko Haram
Publié le vendredi 13 janvier 2017   |  Xinhua


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© AFP par DR
Boko Haram: l`UE promet 58 millions d`euros pour les populations du lac Tchad


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NEW YORK (Nations Unies) -- Deux hauts responsables des Nations Unies ont souligné jeudi devant le Conseil de sécurité que le groupe extrémiste Boko Haram restait capable de mener des attaques dans les pays de la région du bassin du lac Tchad même s'il a perdu une bonne partie du territoire qu'il contrôlait.

"Malgré les louables efforts militaires de la région contre Boko Haram (...), Boko Haram conserve la capacité de mener des attaques", a expliqué le sous-secrétaire général aux affaires politiques, Taye-Brook Zerihoun, devant les membres du Conseil.

Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Stephen O'Brien, a noté pour sa part une intensification de la crise humanitaire dans le nord-est du Nigeria et dans certaines parties du Cameroun, du Tchad et du Niger, déclenchée par la campagne "horrible, violente et inhumaine de Boko Haram".

"Bien que Boko Haram ait perdu une grande partie du territoire qu'il contrôlait autrefois - mais pas la totalité -, les raids et attentats suicides visant des civils continuent de causer des destructions, de la peur, des traumatismes psychologiques et physiques, d'empêcher les gens d'accéder aux services essentiels et de détruire des moyens de subsistance et des infrastructures vitales", a-t-il ajouté, précisant que 2,4 millions de personnes sont actuellement déplacées, dont 1,5 million d'enfants.

"C'est le moment de se montrer solidaire des populations du Nigeria, du Cameroun, du Tchad et du Niger", a déclaré M. O'Brien. "Cette crise est urgente. Sans notre action, sans notre engagement politique, sans notre assistance humanitaire et notre aide au développement, nous ne serons pas en mesure d'empêcher que cette crise ne se prolonge encore plus".

Le chef de l'humanitaire de l'ONU s'est félicité des efforts des bailleurs de fonds pour répondre à la crise humanitaire dans le bassin du lac Tchad, avec des contributions s'élevant à plus de 238 millions de dollars au deuxième semestre de 2016, triplant ainsi le montant des six premiers mois de l'année.

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