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Participation au gouvernement d’union nationale du MNSD-Nassara Malaise ou prémisses d’une éventuelle crise au sein du parti
Publié le mercredi 18 janvier 2017   |  Le Temps


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© Autre presse par DR
Affaire MNSD-NASSARA: le jeu d’échecs se poursuit!


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Depuis la mise en place du gouvernement d’union nationale ou de large ouverture, les partis politiques connaissent aujourd’hui quelques soubresauts en leur sein. Le parti de Elh. Seini Oumarou, le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara) n’est pas à l’abri de cet état de fait. La preuve force est de constater une certaine fébrilité au sein des sections.

Depuis la réponse positive du Bureau politique du MNSD-Nassara à la main tendue du Président de la République Issoufou Mahamadou se plaignent du manque d’informations et de transparence sur les conditions et les modalités d’adhésion au gouvernement d’union nationale. La dernière réunion du bureau politique du 04 janvier 2017, convoquée par le Président du parti avec l’ordre du jour la marche du 8 janvier 2017 et la création de l’Alliance pour la Paix et la République (APR) n’a pas vu la participation du Président Seini Oumarou.

Il était aussi absent à la réunion du mardi 03 janvier 2017 de la Commission Politique du parti (COPO). Toutes ces réunions ont été présidées par le Président de la Section du MNSD-Nassara de Maradi Ali Sabo. Le Président du parti, malgré l’importance de la réunion, s’est excusé pour des raisons de santé. Mais le jeudi 05 janvier 2017 à 17 h, heure de Niamey, il a présidé la réunion des leaders des partis politiques qui soutenaient le parti.

Certains militants estiment que l’absence du Président du parti Elh. Seini Oumarou aux deux réunions importantes se justifie par les plaintes qui prennent de plus en plus de l’ampleur au sein de son parti. Pour éviter les critiques des militants et certains leaders, il a préféré être absent. Car beaucoup n’ont pas pardonné le choix de certains ministres et directeurs de cabinets qui ont été nommés au détriment des vaillants militants qui ont connu tous les harcè- lements et humiliations depuis la chute du régime de Tandja Mamadou, surtout sans l’aval des sections et qui ne sont pas connu dans le parti.

Aujourd’hui, ils considèrent que la devise du parti, consultation-concertation-participation, est mise à rude épreuve par le Président du parti et un clan qui est en train d’être mis en place en faveur du Président du parti. Aujourd’hui, même le Pré- sident de la Section du MNSD-Nassara d’Agadez, DKO est à l’oubliette depuis qu’il a pu convaincre le maximum des membres du bureau politique pour adhérer à ce rapprochement du parti avec le Président de la République, comme il l’avait fait en 2013, qui a permis au Président Issoufou Mahamadou d’échapper à une cohabitation avec le soutien de Albadé Abouba et ses partisans.

Hélas au MNSD-Nassara ce ne sont pas les militants convaincus et dé- terminés de la trempe de DKO qui sont récompensés un militant qui a tout donné au parti qui mérite à ce titre honneur respect et considération ; sacrifice qui a vu plusieurs de ses marchés annulés par les guristes mécontent de ne pas avoir cette grosse pointures dans ses rangs. C’est dire qu’il revient au Président de la République de saluer cet homme qui a œuvré sans relâche à la concrétisation de son gouvernement d’union nationale.

En plus, toute la diaspora du MNSD-Nassara est ignorée comme si le parti n’existait pas dans ces continents malgré leur modeste contribution, surtout la section USA/Canada qui a beaucoup aidé le parti pendant les moments les plus difficiles. La force du PNDS-Tarayya, qui a réussi est d’être soudé malgré certaines adversités c’est la fidélité, la reconnaissance du Président Issoufou Mahamadou qui malgré tout a refusé de trahir ou oublier ses camarades et amis de lutte, qui se sont battus et sacrifiés pour le parti pendant les périodes les plus difficiles qu’a connu le parti.
En plus, quoi qu’on dise du Président du Moden/ FA Lumana, a toujours œuvré pour récompenser ceux qui se sont battus derrière lui. C’est ce qui lui vaut cette solidarité et tous les sacrifices de ses militants et sympathisants, au Niger tout comme à l’extérieur. La diaspora du Lumana a été toujours impliquée dans toutes les prises de décisions et autres nominations. Cette bonne conduite et cet esprit de reconnaissance se trouve également à Jamhuriya, le parti de Albadé Abouba.

Ce genre de comportement ne rime pas avec la sagesse dont les gens accréditent Elh. Seini Oumarou. Pour le rappeler à l’ordre, lors de la rencontre avec les leaders des dix (10) partis politiques qui soutenaient le MNSD-Nassara, huit (8) sur les dix (10) ne lui ont pas fait de cadeau. Ils ont notifié au Président Seini Oumarou, que depuis qu’ils ont rendu public leur déclaration pour réitérer leur soutien au MNSD-Nassara et sa dé- cision de participer au gouvernement d’union nationale, le Président Seini Oumarou ne les a jamais convoqué pour une réunion, ou pour leur faire un compte rendu des avancées sur les négociations avec le parti présidentiel.
C’est pour cette raison, ils ont annoncé à Seini Oumarou qu’ils boycottent la marche du 08 janvier 2017. Cette situation risque de fragiliser le parti et la nouvelle alliance si le Président Seini Oumarou ne prend garde. Car même les militants et certains présidents des sections du MNSD-Nassara n’ont pas assisté à la marche de la mouvance pré- sidentielle. Le parti n’a pas fait ne serait-ce qu’un simple communiqué pour demander aux militantes, militants et sympathisants du parti de participer à la marche.

Pour certains militants cette marche est inopportune dans la mesure où les revendications sont réelles et fondées. Le régime devait faire comme en 2005, appelé les leaders de la société civile et mettre un comité de négociation. En plus, le MNSD-Nassara a participé au gouvernement du Président Issoufou Mahamadou, pour faire régner la cohésion et l’unité nationale non pas pour contribuer à diviser les nigériens.

Aujourd’hui, le parti a été mal servi par le régime dans le partage, parce que la participation au gouvernement a été mal gérée et négociée. Le seul espoir et réconfort du parti c’est de réussir à imposer un fichier biométrique avant les prochaines élections, sinon pour le financement du parti, cela risque d’être impossible, non seulement avec cette crise financière dont le budget de l’Etat est exécuté à moins de 40%, mais surtout l’expérience a démontré que le PNDS ne donnera jamais le champs à un allié, qui peut-être un adversaire politique à tout moment.
En attendant le retour du Président d’honneur du MNSD-Nassara, l’ancien Président de la République Mamadou Tandja, en convalescence en Allemagne, les mouvements de contestation commencent à prendre forme…

(affaire à suivre).

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