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Le Sahel N° du 18/1/2017

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Lancement de la campagne de sensibilisation sur la surcharge routière : L’application du règlement 14 de l’UEMOA à l’ordre du jour
Publié le vendredi 20 janvier 2017   |  Le Sahel




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Le Secrétaire général du Gouvernorat de Maradi, M. Harouna Assakaley, a procédé au lancement de la campagne de sensibilisation sur la surcharge routière. L'objectif est de débattre avec l'ensemble des acteurs, des conséquences de la surcharge routière. Cette rencontre intervient en prélude à l'application intégrale à partir du 1er avril 2017 du règlement n°14, adopté par les chefs d'Etats des pays membres de l'UEMOA. Ce règlement est relatif à l'harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l'essieu des véhicules lourds de transports de marchandises dans l'espace UEMOA.

Dans le discours qu'il a prononcé, le secrétaire général du gouvernorat de Maradi a indiqué que les conséquences de la surcharge routière dans notre pays ont pour noms, la dégradation précoce de nos routes, l'insécurité routière, coûts élevés des transports. Mieux, les infrastructures conçues pour durer en moyenne plus de 15 ans, ne résistent dans les cas extrêmes que quelques années, tout au plus le cinquième de leur durée de vie normale. Pour lui, des ressources financières de notre pays sont sollicitées pour réparer les dégâts causés par la charge routière au détriment d'autres secteurs sociaux, malgré cela, nous perdons un pan important de notre patrimoine routier avec des pertes en vies humaines. « Face à cette situation, pouvons-nous rester indifférents à l'effondrement du réseau routier dans notre pays sachant que les ressources nécessaires à son développement et à son entretien s'amenuisent ?», se demande-t-il. Harouna Assakaley a soutenu que dès aujourd'hui, le phénomène de la surcharge routière doit interpeller les acteurs de la filière des transports.
Pour le directeur du Cabinet du Médiateur de la République, M. Moustapha Kadi, l'Etat a injecté de 2011 à 2015 456.849.000.000 FCFA dans la réalisation et l'entretien des routes. Le patrimoine routier national participe pour plus de 1000 milliards de FCFA et son entretien représente 61.245.000.000 FCFA alors que les besoins de la CAFER sont estimés à 200 milliards de FCFA. Il a rappelé qu'aujourd'hui, la construction d'un kilomètre de route coûte entre 70 et 240 millions de FCFA. « Dans cette perspective, le gouvernement demeure convaincu que si la présente campagne de sensibilisation se poursuit de manière appréciable, elle permettra de réduire la surcharge routière », a-t-il averti. Il ose croire qu'à partir du 1er avril, les acteurs de la chaine du transport sont prévenus que les véhicules gros porteurs qui seront surpris avec un chargement supérieur à la norme autorisée subiront la rigueur de la loi.

La représentante du Conseil Régional de Maradi, Mme Ganda Maimouna a indiqué que selon les experts de l'UEMOA, dix ans après l'adoption du règlement n°14, son application demeure en deçà des résultats escomptés par nos autorités nationales. Elle a fait constater que le fléau de la surcharge, associé à d'autres facteurs naturels notamment la pluviométrie et les dégâts humains constituent un danger majeur pour la survie de nos routes, quelle que soit la technologie utilisée lors de la construction et la valeur du montant injecté. « C'est pourquoi, la lutte contre la surcharge devient une impérieuse nécessité au Niger » a-t-elle affirmé.

Madame Ganda Maimouna a enfin soutenu que la protection du patrimoine routier est un engagement permanent du gouvernement, pour cela, exige une optimisation de son efficacité pour enrayer les dégradations précoces de nos routes bitumées.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi.

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