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Fermeture des salles des jeux par la P.J sur instruction de la DG de la LONANI : Règlement de compte ou zèle ?
Publié le samedi 21 janvier 2017   |  Actu Niger


Ibrahim
© Autre presse par DR
Ibrahim Madougou, secrétaire général de l’ANPTH


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C’est le 30 décembre 2016, sur instruction de la Directrice Générale de la LONANI, que la majorité des salles des jeux a été fermée sur l’ensemble du territoire national. Une décision qui intervient dans un contexte difficile de mobilisation des ressources financières internes. Des sources proches de la LONANI, cette décision inhabituelle ferait suite à certaines irrégularités constatées dans le fonctionnement de ces salles de jeux notamment la non-conformité aux textes régissant le domaine. C’est le cas du non-renouvèlement des autorisations dont l’obtention est conditionnée par le paiement du montant de cinq cent (500.000) mille francs par machine à sous tous les deux (2) ans.




Seulement, le hic dans cette affaire est que des propriétaires de salles de jeux en règle vis à vis de la réglementation en vigueur ont vu atterrir la police judiciaire pour fermer leurs commerces. Pour certains, quand bien même leur autorisation est expirée, ils ont déjà écrit à la LONANI pour dire leur intention de la renouveler tout en procédant à des réaménagements relativement au nombre des machines et ou de leurs transferts à d’autres endroits. Enfin, il y a le cas des propriétaires de salles de jeux qui sont effectivement dans l’irrégularité a reconnu le bureau Exécutif National de l’ANPTH.

Dans cette affaire, à moins qu’il ne s’agisse d’un excès de zèle ou de règlement de compte personnel, la Direction générale de la Loterie Nationale du Niger n’a pas pouvoir de saisir la police judicaire pour procéder à la fermeture de ces salles des jeux. Pouvoir qui relèverait exclusivement du Ministre des Finances selon les explications du Secrétaire General de l’ANPTH, Ibrahim Madougou. Il se trouve qu’ayant pris connaissance de cette décision de la DG de la LONANI, le Secrétaire General du Ministre des Finances l’a instruite à procéder à la réouverture des salles des jeux en règle, mais elle refuse de d’obtempérer. Nous ne comprenons pas ce comportement de la Directrice générale de la LONANI à l’heure même où les plus hautes autorités du pays encouragent à plus de mobilisation de ressources a dit Madougou Ibrahim.

Mieux, a-t-il poursuivi, même le ministre des Finances avant de procéder à une telle opération de contrôle ou de fermeture des salles des jeux, doit selon les textes en la matière, se faire assister d’une Commission ad hoc composée des représentants du Ministre des Finances, de la LONANI, de la Directrice générale de la LONANI, d’un greffier désigné par le Ministre des Finances, un représentant du Ministre de l’Intérieur, le propriétaire de la Salle des jeux ou son représentant.

Question : pourquoi la fermeture des salles des jeux en règle pendant plus d’une semaine avant leur réouverture? Pourquoi la directrice générale de la LONANI refuse d’accepter le paiement de la moitié de la somme exigible avant son règlement définitif d’ici le 30 janvier 2017 par les propriétaires dans cette posture ? Pourquoi enfin, la directrice générale oppose un non catégorique aux propriétaires des salles des jeux en situation d’irrégularité qui ont reconnu leur forfait en négociant non seulement des échéanciers mais aussi un redressement fiscal pour se conformer aux textes ?

A toutes ces interrogations, si aucune réponse objective n’est trouvée par la Directrice générale de la Loterie nationale du Niger (LONANI), il est inévitable que l’affaire se retrouve devant le tribunal de Commerce de Niamey.

Affaire à suivre.

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