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Seïni, Cissé et Salah Habi dans le viseur de la justice ?
Publié le mercredi 25 janvier 2017   |  Actu Niger


Seïni
© Autre presse par DR
Seïni Oumarou, ex-Premier ministre et Chef de file de l`opposition


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Depuis la semaine dernière, les locaux de la Police judiciaire ne désemplissent pas du monde. Plusieurs personnalités – dont des anciens Directeurs généraux des sociétés et offices, des fonctionnaires et des opérateurs économiques – sont interpellés dans le cadre de nombreuses affaires portant sur des détournements présumés des biens publics. Si la procédure se poursuit, de nombreux anciens ministres et en fonction risquent de faire face à la justice.

Selon des informations concordantes, il y a au moins trois affaires qui sont à l’origine de la vague d’interpellations à laquelle on assiste depuis la semaine dernière. La première porte sur le dossier de l’interminable barrage de Kandadji. Dans cette affaire, plusieurs fonctionnaires du ministère du Plan seraient interpellés. De sources indiquent que l’ancien Ministre du Plan, M. Amadou Boubacar Cissé pourrait aussi être inquiété. Tout comme l’actuel Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, M. Almoustapha Garba, à l’époque des faits Haut-Commissaire au barrage de Kandadji.

La deuxième affaire, elle, porte sur le très médiatisé dossier du riz japonais. Entre autres personnalités interpellées dans cette affaire, on parle de l’ancien Directeur général de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), M. Adamou Chaifou, ainsi que deux grands opérateurs économiques, Elh Raja Chaïbou et Elh Kiota Almou. Dans cette affaire aussi, des observateurs craignent pour l’actuel Haut représentant du Président de la République, M. Seïni Oumarou et l’actuel Ministre de la Ville, M. Salissou Mahamadou Habi, tous deux anciens ministres du Commerce ayant géré le riz japonais. La troisième affaire, visiblement la moins connue du grand public, concernerait la vente de billets d’avion. Selon des sources généralement bien informées, elle impliquerait moins de monde que les deux premières. Pour l’heure, la démarche adoptée consiste à faire payer à chaque personne le montant des sommes qu’on lui reproche d’avoir prises à l’Etat.

Celles qui s’exécutent sont aussitôt libérées en attendant, peut-être, une éventuelle procédure pénale. Dans cette ère de crise financière aigue, la préoccupation du pouvoir est sans doute de creuser partout où il peut avoir un peu de sous. Il ne serait donc pas surprenant que beaucoup d’autres affaires dormantes, portant sur des malversations financières, soient réveillées afin que les personnes qui y sont impliquées remettent à l’Etat ce qu’elles lui doivent. Qui a dit que ce sont seulement les régies financières qui font de la mobilisation des ressources internes ? Il faut désormais compter avec la Police judiciaire et la justice !

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