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Perception de la corruption, les premiers résultats de Mai Boulala…
Publié le vendredi 27 janvier 2017   |  Tamtaminfo News




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Perception de la corruption, les premiers résultats de Mai Boulala…
Auteur : Administrateur Dans ACTUALITE, CONTRIBUTIONS, SOCIETE 17 heures avant 16 commentaires

L’Indice de perception de la corruption 2016 a été rendu public hier. Notre pays a continué sa progression inexorable. Il est dans un mouchoir de poche avec plusieurs pays ex quo, à partir de la 96 ème place du classement de l’indice de perception de la corruption de Transparency internationale.
Ce qui fait que la 101 ème place qui est attribuée au Niger n’est pas une reculade, car, les principaux critères de perception de la corruption ont été boostes grâce à une politique hardie qui tend vers la tolérance zéro initiée par le Chef de l’État. Au vu de cette progression de notre pays, et surtout de l’amélioration du score du pays qui année après année, améliore ses performances dans la lutte contre la corruption et la perception de la corruption par Transparency internationale à l’égard de notre pays.
C’est dire que le combat contre la corruption engagée dans notre pays depuis l’arrivée des autorités de la 7ème République et en particulier le Président de la République, Issoufou Mahamadou, qui en a fait son cheval de bataille, commence sérieusement à porter ses fruits. La dynamisation de l’opération Mai Boulala, les traques continuelles contre les effets néfastes de la mauvaise gouvernance sont entrain d’être reconnues et saluées par la Communauté internationale.
Il faut les intensifier, tout en n’épargnant personne quelle qu’en soit sa proximité avec le Chef de l’Etat.
Le Président de la République, l’a à maintes reprises réaffirmé que « s’agissant justement de la lutte contre la corruption, vous le savez, mais je ne le répéterai jamais assez, elle est pour moi une préoccupation majeure en ce qu’elle est l’indispensable levier du développement que j’ai promis au peuple nigérien.
Depuis 2011, je me suis attelé à ce combat et notre pays connaît des progrès relatifs dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International. Bien qu’ayant gagné 35 rangs depuis 2011 dans ce classement, notre pays ne peut pas se contenter de la 99e place qu’il occupe actuellement.
C’est pourquoi le gouvernement a soumis à l’assemblée Nationale qui l’a récemment adoptée, la loi contre la corruption, dispositif qui offre à la HALCIA un arsenal qui permettra de réaliser plus efficacement nos objectifs ».
Aujourd’hui, avec ce classement, des efforts restent à faire et nous devons faire plus pour répondre aux attentes du Chef de l’Etat. Et le Président a engagé la HALCIA, à l’utilisation de ce dispositif pour des résultats immédiats. Pour une efficacité totale du combat, particulièrement attendu par le peuple Nigérien, le gouvernement a déjà, à travers d’autres reformes, impulsé une politique pénale qui prône la tolérance zéro ».
Les dernières interpellations intervenues depuis la semaine passée contre des personnalités présumées coupables d’avoir détourné ou spolié les biens publics, démontrent si besoin en est , que la lutte sera encore plus implacable, plus impitoyable.
Nul ne sera épargné.
Corrupteurs corrompus tous seront classés à la même enseigne et combattus comme tels, affirme t–on dans le cercle du pouvoir.
Le Président Issoufou est catégorique sur ce point précis.
« En effet, souligne t-il, le gouvernement a déjà mis en place on s’en souvient, d’autres mesures législatives et institutionnelles pour contribuer à la lutte contre la corruption. Il en est ainsi de la mise en place du Bureau Informations-Réclamations, Lutte contre la Corruption et le Trafic d’Influence dans le secteur judiciaire, de la mise en place du pole judicaire et des chambres spécialisées en matière économique et financière, de la modification de la loi portant code pénal, de la modification de la loi portant code de procédure pénal.
Toutes ces réformes mettent un accent particulier sur la répression des détournements des deniers publics en alourdissant aussi bien les peines d’emprisonnement que les peines d’amende ». Actuellement, des grands militants du parti présidentiel, des anciens ministres, des commis de l’Etat, des opérateurs économiques indexés par des rapports d’inspection ont été interpellés et sommés de rembourser les sommes détournées.
D’autres opérations vont suivre dans les prochains jours.
Le Procureur de la République, M. Cheibou Samna Soumana a été on ne peut plus clair, dans une récente interview au quotidien Le Sahel, « je puis vous assurer que j’ai un certain nombre de dossiers qui me sont transmis, dont vous voyez une partie ici sur mon bureau. Ces dossiers proviennent de la HALCIA et de l’Inspection générale d’Etat. Ils concernent tous les secteurs et plusieurs ministères. Le message que j’aimerai passer ici, c’est de demander à toutes les personnes qui savent que ces dossiers (détournement des biens publics) les concernent, de remettre ce qu’elles ont pris irrégulièrement pendant qu’il est encore temps. Les gens qui ont pris irrégulièrement de l’argent public doivent le réintégrer incessamment, même si c’est un seul copeck. De même, ceux qui ont pris irrégulièrement d’autres biens publics doivent les rendre sans délai, cela quelle que soit la personne et où qu’elle se trouve. Je répète bien quelle que soit la personne ! »
C’est clair, net, précis et concis.
Pas de quartier, pas de répit, Zaki bai san na gida ba. Mai Boulala va traquer, terroriser les voleurs de l’Etat et tous ceux qui se croyaient jusqu’alors invincibles.
L’ouragan Katerina a déversé ses premières rafales, gare aux imprudents.

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