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Election à la présidence de la commission de l’Union africaine : les jeux sont encore ouverts aux postulants
Publié le vendredi 27 janvier 2017   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Présidente de la Commission de l`Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma


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ADDIS-ABEBA -- A quelques jours de l'élection du successeur de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, à la présidence de la Commission de l'Union africaine (UA), les jeux sont toujours ouverts pour les cinq candidats en lice, a constaté jeudi Xinhua à Addis-Abeba, capitale éthiopienne.

Même si chacun des cinq postulants à ce poste a la maîtrise de tous les problèmes de l'Afrique pour avoir occupé dans son passé des postes stratégiques du continent, et bénéficie individuellement du soutien de leur pays respectif et du groupement régional auquel appartient leur pays, aucun d'eux n'est sûr d'avoir mobilisé les 36 voix sur les 54 pour être élu à ce poste. Lors du 27e sommet de l'UA à Kigali, au Rwanda, aucun candidat n'a obtenu les voix suffisantes pour succéder à Mme Dlamini-Zuma.

De même, de l'historien sénégalais, Abdoulaye Bathily, investi par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), au chef de la diplomatie Equato-Guinéen Mba Mokuy, qui se réclame être le candidat de tout le continent, en passant par le ministre des Affaires étrangères du Tchad et président du conseil exécutif de l'UA, Moussa Faki Mahamat qui bénéficie du soutien de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), de la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi portée par la Communauté de développement de l'Afrique australe, et enfin Amina Mohamed Jibril, ministre des Affaires étrangères du Kenya, qui se dit candidate de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est (EAC), aucun d'eux n'est encore favori de cette élection.

Outre ces divisions observées au niveau des blocs régionaux, l'Afrique centrale part à cette élection avec deux candidats, notamment le candidat tchadien et celui de la Guinée équatoriale.

De ce fait, ces différentes divisions vont engendrer l'éparpillement des voix, lors du vote de ce scrutin qui se déroulera à huit clos entre les chefs d'Etat et de gouvernement entre le 30 et le 31 janvier prochain à Addis-Abeba.

Dans ces conditions, l'élection du remplaçant de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la commission de l'UA, s'annonce très rude et délicate, et le candidat qui sera élu sera celui qui aurait convaincu les délégations des chefs d'Etat, par ses propositions à transformer l'Afrique vers un continent pacifique et prospère à l'horizon de 2063. Car en réalité, la présidence à la commission de l'UA n'est pas une question d'idée, ni de compétence, mais d'esprit africain contemporain.

Mais en attendant la décision finale des dirigeants du continent africain, les délégations de ces différents candidats, profitent de la 30ème session du conseil exécutif de l'UA, qui se déroule actuellement dans la capitale éthiopienne, pour multiplier les offensives diplomatiques au niveau des autres délégations afin de recueillir leur voix au cours du prochain vote.

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