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La France relance l’enquête sur la libération des otages français au Niger en 2010
Publié le mardi 31 janvier 2017   |  Agence Ecofin


François
© Autre presse par DR
François Hollande, entouré de Marc Feret, Thierry Dol, Pierre Legrand et Daniel Larribe, plus Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian (de gauche à droite)


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(Agence Ecofin) - Le gouvernement français annonce le 25 janvier 2017 son intention de poursuivre l’enquête sur les conditions de libération des otages français enlevés en 2010 à Arlit au nord du Niger. « La volonté du gouvernement est de donner à la justice son droit de faire cette enquête pour trouver la vérité, » déclare le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll après le conseil des ministres du 25 janvier 2017.

Voilà une enquête journalistique qui bouscule tout au sommet de l’Etat et renvoie la justice française au travail. Pour cause, le magazine « Envoyé Spécial » a diffusé ce jeudi sur France 2 un reportage sur les procédures ayant conduit à la libération de 4 otages français en 2013.

Une année d’investigation a permis aussi aux journalistes de France 2 de soupçonner un lien fort entre la libération de ces otages en 2013 et l’assassinat de deux confrères de Rfi, Ghislaine Dupont et Claude Verlon (photo) quatre jours plus tard.

Selon « Envoyé Spécial », il existerait un gros cafouillage dans les négociations ayant conduit à la libération de Marc Féret, Thierry Dol, Pierre Legrand et Daniel Larribe (tous des employés d’Areva et Vinci) le 29 octobre 2013.

Des dizaines de millions d’euros auraient été versés par la France en guise de rançon au groupe terroriste Aqmi (Al Qaida au Maghreb islamaique) contre la libération des otages, selon « Envoyé Spécial ».

Le 02 novembre 2013, soit 04 jours après la libération des otages, deux confrères de Rfi étaient assassinés par le même groupe terroriste. Un évènement douloureux que le magazine relierait à la libération des otages d’Areva et de Vinci.

La thèse avancée serait que le versement de la rançon a connu du retard en raison d’une concurence entre deux groupes de négociateurs au nom de la France. Un retard que les terroristes auraient pris pour une trahison et qui expliquerait l’assassinat des journalistes de Rfi. « Ce qui est sûr c’est qu’au bout du compte, cette concurrence va retarder la libération des otages, tout cela sur fond de passages de relais politiques, puisque ça commence sous Sarkozy et ça finit sous Hollande », confie Jean-Pierre Canet, Rédacteur en chef de l’émission sur France Inter.

Guevanis DOH

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