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Sommet de l’Union Africaine sur le dividende démographique à Addis Abeba : ’’Les jeunes, des agents de changement pour un avenir meilleur’’, M. Mabingue N’Gom
Publié le mardi 31 janvier 2017   |  Le Sahel




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Le 28ème sommet des Chefs d'Etat de l'Union Africaine sur le thème, investir dans la jeunesse comme dividende démographique a officiellement ouvert ses travaux, hier après-midi, à Addis Abeba. Auparavant plusieurs événements satellites ont eu lieu dans la capitale éthiopienne. C'est ainsi que le Directeur régional de l'UNFPA, M. Mabingue N'Gom a rencontré jeudi dernier, les journalistes présents dans la capitale éthiopienne pour échanger sur le thème du Dividende Démographique. C'était en présence de plusieurs personnalités de l'Union Africaine.
Une occasion saisie par le directeur régional de l'UNFPA pour affirmer clairement que "L'atteinte des ODDs et la réalisation de l'Afrique que nous voulons dépendent exclusivement de la capture du dividende démographique". Le dividende démographique, pour M. Mabingue N'Gom occupe une place importante dans l'agenda des Sommets des Chefs d'Etat et de Gouvernement. « L'Union Africaine s'est résolument engagée à réaliser une vision continentale dans l'agenda 2063. «L'Afrique que nous voulons » qui fait de la capture du dividende démographique (DD) une priorité, concrétisée par l'adoption d'une feuille de route.
Relativement au dividende démographique, le Forum des Parlementaires africains en Population et Développement a organisé, jeudi dernier également à Addis Abeba, une rencontre. Il s'est agi au cours de cet événement d'évoquer largement le plan d'action des Parlementaires africains sur la mise en œuvre de la feuille de route de l'UA sur le dividende démographique ''. En prenant la parole à cette rencontre, le Directeur régional de l'UNFPA M. Mabingue N'Gom a évoqué les réalisations des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui, selon lui, «sont une réalité et de véritables succès à célébrer dans la région ». Au cours de la période 1990-2015, a-t-il rappelé, le taux de mortalité maternelle est passé de 1 000 à 679 pour 100 000 naissances vivantes en Afrique de l'Ouest et du Centre.
Pour M. Mabingue N'Gom ces tendances « sont encourageantes et laissent penser que finalement, l'Afrique peut rompre avec le cercle de la pauvreté pour entrer définitivement dans l'ère de la prospérité ». Mais a-t-il averti, de sérieux risques persistent. Il s'agit du changement climatique, une menace majeure du XXIe siècle, du fait des conséquences en terme de sécurité alimentaire et de déplacés climatiques dans la région et du retard de la transition démographique « visant la baisse du taux de mortalité et de natalité, taux qui par ailleurs sont parmi les plus élevés au monde ». Jamais auparavant l'Afrique n'a vu sa population jeune se développer aussi rapidement a-t-il ajouté avant d'annoncer qu'aujourd'hui en Afrique de l'Ouest et du Centre, 63% de la population a moins de 24 ans, ce qui représente environ 250.000.000 de jeunes. Cette situation selon le directeur régional de l'UNFPA, constitue un véritable défi pour la région. Mais, il estime « qu'avec une gestion adéquate et de bons investissements, cette population jeune peut devenir le plus grand atout de la région ». Selon en effet M. Mabingue N'Gom, « la plupart des pays africains ont connu une croissance économique soutenue au cours des 15 dernières années, souvent avec un taux de croissance supérieur à 5%. Mais d'après lui, « la croissance rapide de la population continue à absorber les efforts des pays qui, il faut le reconnaître, ont été déployés mais à un rythme plus lent que celui de la population ».
Pour lui, « le taux de dépendance élevé, ceux de fécondité élevés et de la pauvreté chronique, l'accès limité à une bonne éducation, à la qualité des services de santé et des emplois productifs, auxquels s'ajoutent les défis liés à la gouvernance et à la redevabilité contribuent en effet à compromettre les avantages potentiels de la croissance économique ». Cette myriade de contraintes contribue à une grave «crise d'espoir», poussant nos jeunes aux tentatives les plus extrêmes pour essayer de trouver une meilleure vie hors du continent ou à devenir vulnérables à l'instrumentalisation, a ajouté M. Mabingue N'Gom, qui précise cependant que, le tableau n'est pas complètement sombre et l'espoir est permis. Cela parce que « les dirigeants africains ont saisi le momentum".
C'est pourquoi le directeur régional de l'UNFPA estime que «nous devons donner une chance à nos jeunes et les mettre sur le devant de la scène. Ils ne sont pas seulement des bénéficiaires, ils sont les agents de changement pour un avenir meilleur.»
Il a enfin insisté sur le rôle des parlementaires reconnus comme des personnes de confiance au sein de leurs communautés et qui peuvent mobiliser leurs électeurs et les politiques pour placer les jeunes en premier. « Avec le soutien des Parlementaires, des politiques ciblées, des allocations budgétaires appropriées et une mise en œuvre efficace des programmes permettront d'améliorer le bien-être et les compétences des jeunes filles et garçons qui ainsi, resteront plus longtemps à l'école, éviteront les grossesses précoces et multiples et deviendront moins dépendants.
Leur potentiel est tout simplement incroyable » a-t-il indiqué.

I. Fatouma

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