Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Niger : le gouvernement se félicite des prix des hydrocarbures "compétitifs dans la sous-région"
Publié le dimanche 12 fevrier 2017   |  Xinhua


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l`Energie et du Pétrole, M. Foumakoye Gado, a effectué une visite sur le site où se déroulent les travaux de retablissement du réseau électrique
Birni N`Kebbi au Nigeria


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le prix du carburant nigérien vendu à 540 FCFA le litre à la pompe, reste très compétitif dans la sous-région, selon le ministre nigérien du Pétrole, M. Foumakoye Gado, dans une interview accordée samedi à la radio nationale à Niamey.
Cette déclaration vient en réaction aux nombreuses grèves des syndicats du secteur des transports au Niger, appuyés par des organisations de la société civile, exigeant du gouvernement une diminution du prix du carburant à la pompe.
Pour Foumakoye Gado, l'Etat est arrivé à stabiliser les prix des hydrocarbures "qui sont d'ailleurs l'un des moins chers de la sous-région".
Le Niger a rejoint, depuis novembre 2012, le rang des pays producteurs et exportateurs de pétrole. Il dispose aujourd'hui d'une industrie pétrolière complète, produisant un pétrole de haute qualité, grâce au consortium chinois la China National Petroleum Corporation (CNPC).
Elle assure l'exploitation du bloc pétrolier d'Agadem, dans l'extrême-est du pays, qui est traité à la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ), à capitaux sino-nigériens.
La production actuelle est de 20.000 barils par jour, pour un besoin national estimé à 7.000 barils. Le reste est destiné à l'exportation.
"La petite production que nous faisons rapporte suffisamment de ressources à l'Etat pour lui permettre d'investir dans les secteurs sociaux", selon le ministre.
En effet, à en croire Foumakoye Gado, "si on baisse le prix à la pompe, il faut baisser drastiquement le prix du brut, donc les recettes de l'Etat vont s'effondrer".
"Il faut faire vivre toute la chaîne. Si on met à genou un des maillons, c'est toute la chaîne qui s'arrête, et si elle s'arrête, on retourne à l'importation, ce qui fera inévitablement monter les prix", a-t-il fait savoir.
Malgré tout, a rassuré M. Foumakoye, "nous avons le prix le moins cher de la sous-région sauf le Bénin qui a tout récemment procédé à une sorte de subvention et qui est à 520 FCFA le litre, contre 540 au Niger".
"A 540 fcfa le litre, nous sommes encore compétitifs dans la sous-région", a-t-il affirmé. F

 Commentaires