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Niger: 30 villages disent non à la mutilation génitale féminine
Publié le vendredi 17 fevrier 2017   |  Xinhua


L`épouse
© Autre presse par DR
L`épouse du Premier Ministre, représentant la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, marraine de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), a présidé Mardi 15 Fevrier 2017 à Mossipaga, un village de la commune Rurale de Makalondi,


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NIAMEY -- Les populations de trente villages de la commune de Makalondi (sud-ouest de Niamey), ont décidé de mettre fin à la mutilation génitale féminine et à l'excision, néfastes à la santé et au bien-être de la femme et de l'enfant.

Elles ont fait leur déclaration publique d'abandon de ces pratiques nuisibles à la santé au cours d'une importante cérémonie, mercredi, en présence de l'épouse du Premier ministre nigérien, représentant la première dame Lalla Malika Issoufou Mahamadou, marraine de lutte contre les mutilations génitales féminines, et des représentants des organisations internationales dont l'UNICEF, et des autorités régionales, coutumières et religieuses.

Cette cérémonie s'inscrit par ailleurs dans le cadre de la commémoration de la journée internationale "Tolérance Zéro" à l'égard des mutilations génitales féminines.

Ces résultats sont atteints grâce notamment à un programme national piloté par le Comité nigérien sur les pratiques traditionnelles (CONIPRAT) avec l'appui de l'UNICEF Niger. Il a pour objectif de sensibiliser et d'éduquer les communautés sur les conséquences des pratiques traditionnelles nuisibles à la santé des populations, notamment les femmes et les enfants.

Auparavant, une quarantaine de villages avaient déjà accepté volontiers l'abandon de la pratique de l'excision génitale féminine, il y a un à trois ans de cela, selon le CONIPRAT.

Au Niger, la mutilation génitale féminine est pratiquée notamment dans les régions de Niamey et Tillabéry (ouest), et Diffa (extrême sud-est). Environ 66% des femmes vivant dans la partie ouest du pays, proche des frontières avec le Mali et le Burkina Faso, ont été soumises à cette coutume, à en croire CONIPRAT.

Généralement réalisée sans anesthésie, et traumatisante pour une jeune fille, cette pratique peut conduire à des hémorragies prolongées, à un risque plus élevé d'infection par le VIH, à la stérilité ou au handicap à la fois pour la mère et l'enfant, et même à la mort, peut-on lire dans des documents de l'UNICEF.

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