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Niger: un député et deux anciens ministres dans le collimateur de la Justice
Publié le mardi 21 fevrier 2017   |  Afrique Actualité


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© Autre presse par DR
Le Palais de Justice de Niamey


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C'est lors du conseil des ministres du vendredi 17 février que le gouvernement « a examiné et approuvé une requête aux fins de levée d'immunité parlementaire d'un député et deux requêtes aux fins de mise en accusation de deux anciens ministres », indique les conclusions dudit conseil. « Ces trois requêtes seront transmises à l'Assemblée Nationale », ajoute la même source.

Le gouvernement n'a pas cependant cité de noms encore moins les dossiers dans lesquels sont impliqués les mis en cause.

Des personnalités de la mouvance présidentielle indexées

Mais selon une source proche de l'Assemblée nationale, il s'agirait du député Sidi Lamine du PNDS, principal parti au pouvoir depuis 2011, sur qui pèseraient des soupçons « de trafic de drogue ». Quant aux anciens ministres, il pourrait s'agir de Laouali Chaïbou, également militant du PNDS, ancien ministre de la Fonction publique aujourd'hui en poste à Abuja pour le compte de la CEDEAO.

Son nom est cité dans l'affaire de concours d'intégration à la Fonction publique qu'il a eu à organiser et qui sont entachés d'irrégularités. C'est le cas des concours organisés pour le compte des ministres de la Santé, du Plan et de l'Intérieur qui ont été annulés, après que la Haute autorité à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) ait découvert des cas de corruption pour lesquels plusieurs cadres du ministère sont actuellement en prison.

Ancien ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Technologie sous la 5e République (1999-2009), Ousmane Galadima, militant du parti RSD-Gaskiya, parti allié au PNDS, il lui serait reproché le détournement de bourses d'étudiants qu'un pays ami aurait accordé au Niger.

L'Assemblée nationale se réunira à l'occasion de sa session ordinaire de mars dite session des lois et statuera sur ces trois requêtes. Composée de 171 députés dont 121 pour la majorité parlementaire avec 78 pour le PNDS, l'Assemblée nationale aura le dernier mot pour permettre à la Justice d'entendre les personnes mises en cause.

L'opération « Maï-Boulala » en marche

Cette décision du gouvernement de répondre favorablement à la demande de la justice rentre dans le cadre l'opération « Maï-Boulala » (cravache) engagée par le président de la République dans le cadre de la lutte contre la corruption, les infractions assimilées et la promotion de la bonne gouvernance.

A la date du 30 janvier dernier, plus de 500 millions de FCFA ont été recouvrés. Des saisies ont été opérées sur les comptes bancaires, des biens meubles et immeubles de plusieurs personnes.

« Toutes les personnes qui savent que ces dossiers (détournement des biens publics) les concernent, de remettre ce qu'elles ont pris irrégulièrement pendant qu'il est encore temps », a dit le procureur de la République Cheibou Samna. « Les gens qui ont pris irrégulièrement de l'argent public doivent le réintégrer incessamment, même si c'est un seul copeck. De même, ceux qui ont pris irrégulièrement d'autres biens publics doivent les rendre sans délai, cela quelle que soit la personne et où qu'elle se trouve. Je répète bien quelle que soit la personne ! », prévient-il. De nouveaux dossiers seront bientôt devant le juge.
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