Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Économie

Zone de transit, le Niger souffre des pertes économiques dues au trafic de drogue dans la sous-région
Publié le mardi 21 fevrier 2017   |  Autre média


Pierre
© Autre presse par DR
Pierre Lapaque représentant régional de l`Onudc


 Vos outils




(Niamey et les 2 jours) - Les économies d’Afrique de l’ouest perdent environ 1,3 milliard de dollars (plus de 619 milliards de Fcfa) par an à cause du trafic de drogue. C’est ce qui ressort des chiffres de l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) réuni lundi à Abidjan en Côte d’Ivoire.

« Les estimations financières générées par le trafic de cocaïne dans la région s'élèvent à environ un milliard de dollars américains chaque année dont environ 500 millions sont blanchis dans la région, soit près de 1,3 milliard de pertes pour les économies des pays ouest-africains dans les secteurs de la santé, du travail et autres, » détaille Pierre Lapaque, Représentant régional de l'Onudc. Avant d’ajouter que la sous-région est passée de zone de transit à une zone de consommation et de production de drogue.

Par ailleurs, il déplore aussi le fait que « 10% des médicaments qui circulent en Afrique de l'Ouest sont contrefaits et nuisibles à la santé avec, dans certains pays, des pics à plus de 30% de médicaments frauduleux. »

Le Niger, de part sa situation géographique, constitue une zone de transit pour les trafiquants. Les localités frontalières sont touchées par le trafic et les zones de consommation sont les régions minières, notamment les sites aurifères et miniers de Koma Bangou (100 km à l'ouest de Niamey) et Arlit (1500 km au nord).

Un rapport des services de lutte anti-drogue indique qu’en 2011,723 kg d’herbe de cannabis ont été saisis, 1876 kg de résine de cannabis, 209 g de cocaine, 337 963 comprimés de substances psychotropes. La frange de la population la plus concernée en termes de consommation concerne les jeunes de 18 à 39 ans et les scolaires en milieu urbain. Il y a de cela quelques années, des foyers de consommation de drogues à haut risque ont été démantelés à Agadez et à Niamey.

 Commentaires