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Plus de 18 milliards de chiffres d’affaires de la rente maraichère pour la population d’Agadez en 2015-2016
Publié le mercredi 1 mars 2017   |  Agence Nigerienne de Presse


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© Autre presse par DR
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Agadez - L’agriculture occupe plus de 90% des populations de la Région d’Agadez. Essentiellement irriguée, cette activité constitue un des maillons essentiels de l’économie régionale. Dans le cadre de l’initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens), l’Etat a apporté des appuis multiformes aux producteurs. Les principales cultures pratiquées sont l’oignon, la pomme de terre, le blé, le maïs, les épices et les agrumes. L’évolution des superficies emblavées et des productions obtenues, atteste de la progression des cultures.

Agadez compte plus de 276 sites de production de cultures irriguées répartis dans 15 communes avec plus de 20 000 exploitants et un potentiel irrigable de2 460 000 Haselon le Directeur Régional de l’Agriculture, M. Kabou MOUSSA.

Les 20 000 producteurs maraichers ont montré, qu’ils sont capables d’augmenter les rendements de leurs cultures en changeant simplement leurs techniques ou en se tournant vers des cultures rentes. C’est ainsi qu’ils se sont organisés au sein de 4328 coopératives de base ; 32 unions maraichères ; une fédération ; une chambre d’Agriculture et 8 comptoirs de vente de produits maraîchers.

A Agadez, les producteurs ont aussi compris, affirme M Kabou, que la lutte contre la famine est aussi une question de gouvernance comme l’attestent les dispositions du Programme de la renaissance, raison pour laquelle Ils sont passés de l’agriculture de subsistance à une agriculture de rente.

Ainsi, à travers l’intensification et les superficies développées, ils ont surmonté le problème de la taille de l’exploitation et augmenté leur capacité de résilience par une augmentation durable de la productivité et par l’augmentation des revenus.

En 2016, la Région a produit 670 tonnes de céréales en hivernage : mil et maïs. Ces cultures se pratiquent sur l’ensemble des zones de l’Aïr, plus précisément les Communes de Tchirozérine, Dabaga, Tabelot, Timia, Iférouane et dans la moindre mesure les Communes de Gougaram, Dannet (Arlit) et dans l’Irhazer, la Commune d’ In’gall. Au niveau de la région de Bilma les cultures sont pratiquées autour des Oasis et dans la commune d’Aderbissanat, c’est surtout au niveau des mares de Tchintaborak et Toukboulana, Marandet que les paysans s’adonnent à l’agriculture. Ces dernières années la production maraichère et céréalière d’hivernage est en baisse à cause de la préférence des producteurs pour les cultures de rente.

En effet depuis 2002, la production de l’oignon a pris le dessus sur les cultures de céréalières où de 1000 tonnes, elle est passé à plus de57 660tonnes aujourd’hui, et cela va de pair avecl’augmentation des superficies mais également la maitrise des techniques d’intensification:1007 ha en2002 et1 688 ha cette année. En2002 le rendement à l’ha était de 5039kg /ha contre plus de 20 000kg/Ha actuellement.

Grâce à la compétitivité de l’or violet de l’Aïr et l’avantage comparatif de la région d’Agadez, la tendance est à l’exportation et vise les marchés des pays tels que le Ghana, le Bénin, la Côte d’Ivoire etc.

Par rapport à la plus-value à l’exportation cela rapporte de revenus importants aux producteurs. La rente maraichère2015-2016 a relevé plus de60 923 tonnesde produits vendus pour plus de18 134 973 973 FCFA de chiffres d’affaires.

Au titre de l’année 2017, l’Etat et ses partenaires comptent dans le cadre du renforcement des capacités créer des plateformes d’offre de services aux producteurs, appelées « Maison du Paysan. Elles offrent l’encadrement de proximité, les intrants, les formations, les réparations des appareils et machines agricoles.

Ces plateformes seront des lieux du donner et de recevoir, le Recrutement les diplômés des secteurs agricoles en vue d’assurer un encadrement de proximité beaucoup plus performant, de Renforcer des capacités des producteurs à travers la formation des paysans mais aussi des encadreurs ainsi que leur équipement.

Cependant des contraintes ont été relevées par la Direction Régionale de l’Agriculture. Il s’agit de transfert des ravageurs et des maladies par produits en provenance des pays voisins. A cela s’ajoutent d’autres difficultés liées aux semences de pomme de terre dont une grande partie provienne d’un Etat voisin sans contrôle conséquent à nos frontières.

AH/AMC/DMM/ANP/FEV 2017

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