Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Niger : Outre Diffa, le gouvernement décrète l’état d’urgence dans deux autres régions
Publié le samedi 4 mars 2017   |  Agence de Presse Africaine


Le
© Autre presse par DR
Le Chef de l`Etat, Issoufou Mahamadou félicite Adama Barrow, nouveau Président Gambien


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président Issoufou Mahamadou du Niger a décidé vendredi, en conseil des ministres, de maintenir l’état d’urgence dans la région de Diffa et de le proclamer à Tillabéry à l’Ouest et à Tahoua, au Centre du pays, pour une durée de trois mois.

En ce qui concerne la région de Diffa, indique le communiqué final du Conseil des ministres, « malgré l’accalmie relative observée dans la région », le gouvernement a néanmoins décidé de maintenir les
mesures exceptionnelles déjà prises pour faire face à la situation sécuritaire qui y prévaut.

En l’occurrence, les attaques du groupe terroriste Boko Haram, dans cette localité frontalière du Nigeria.

L’état d’urgence y a été décrété depuis février 2015, au lendemain des premières attaques contre les villes de Diffa et Bosso.

Pour pouvoir faire face efficacement à cette menace, et pour qu’il puisse être reconduit autant de fois que nécessaire, l’assemblée nationale a procédé à la modification de la loi en la matière.

Pour ce qui est des régions de Tillabéry et Tahoua, il a été pris eu égard aux attaques meurtrières menées ces derniers temps par des groupes terroristes en provenance du Mali, contre les départements frontalières de ces deux régions.

En l’occurrence, les départements de Ouallam, Ayorou, Bankilaré, Abala et Banibangou à Tillabéry et ceux de Tassara et Tillia à Tahoua.

Il faut préciser que c’est au terme de la Loi n°98-024 du 11 août 1998, portant réglementation de l’état d’urgence au Niger, que les mesures exceptionnelles sont prises pour lutter notamment contre le
terrorisme au Niger.

Aux termes de cette loi, le ministre de l’Intérieur, pour l’ensemble du territoire, et les gouverneurs des régions ont pouvoir entre autres, d’ordonner les perquisitions à domicile, de jour, comme de nuit.
En l’occurrence, cette mesure devrait permettre aux Forces de défense et de sécurité qui lutte contre les éléments des groupes terroristes qu’ils pourront traquer et débusquer, jusque dans les maisons d’habitation.

SA/of/APA

 Commentaires