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Niger : Bientôt une commission d’enquête parlementaire sur une affaire impliquant le ministre des Finances
Publié le mardi 7 mars 2017   |  Agence de Presse Africaine


Hassoumi
© Autre presse par DR
Hassoumi Massaoudou,ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique


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Niamey (Niger) - Les groupes parlementaires de la majorité ont, dans une déclaration rendue publique lundi, manifesté leur soutien à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour investiguer sur l’affaire dite des 200 milliards de Fcfa transférés sur un compte à Dubaï suite à une prétendue vente d’uranium dans laquelle est cité l’actuel ministre des Finances du Niger, Hassoumi Massaoudou.

Par cette sortie médiatique, la majorité parlementaire marque son adhésion à la requête introduite par l’opposition parlementaire aux fins de voir clair dans cette affaire révélée par l’hebdomadaire Le Courrier dans sa parution du 16 février.


Selon Le Courrier, il serait question de la vente d’une grande quantité d’uranium du Niger, par le consortium AREVA UG, le groupe commercial d’AREVA, qui aurait rapporté quelques 319 millions de dollars, environ près de 200 milliards de FCFA qui auraient transité le 12 décembre 2011 du compte de la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN), logé à BNP Paribas vers un compte à Dabaï.


Le problème c’est que cette transaction, maintenue jusqu’alors secrète aurait été actée par l’actuel ministre des Finances, Hassoumi Massaoudou, alors Directeur de cabinet du Président de la république et non pas le directeur général de la SOPAMIN, encore moins le ministre des Mines.


Réagissant à cette publication du Courrier, ce dernier a tenté de justifier la transaction, le 18 février, en expliquant qu’il s’agissait plutôt d’une simple affaire de trading dans laquelle AREVA avait utilisé le nom de la SOPAMIN et qui a permis au Niger d’empocher seulement 800 millions de Fcfa. Et c’est cet argent qui a été transféré à Dubaï.

Toujours est-il que des voix se sont depuis lors élevées pour dénoncer la pratique et se poser la question sur sa régularité.

Un tollé qui a conduit l’opposition parlementaire à demander la création d’une commission d’enquête parlementaire qui, serait probablement la seule à
faire la lumière sur cette affaire qui défraie et qui continue à défrayer la chronique.

SA/of/APA

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