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Boko Haram «à bout de souffle» dans le bassin du lac Tchad
Publié le mercredi 8 mars 2017   |  France TV Info


Trois
© Autre presse par DR
Trois morts au Niger dans une attaque attribuée à Boko Haram


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Le Conseil de sécurité de l’ONU visite les pays du bassin du lac Tchad du 3 au 7 mars. Une région ravagée par la secte islamiste Boko Haram. Le groupe serait très affaibli militairement, mais la région qui comprend le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad est plongée dans une grave crise humanitaire.

Depuis janvier 2017, la secte islamiste Boko Haram a multiplié embuscades et attentats-suicides dans le nord-est du Nigeria. C’est là que le groupe djihadiste avait lancé ses attaques il y a sept ans, transformant cette région en véritable abattoir.

Entre le 25 février et le 1er mars, 7.000 personnes se sont regroupées dans la ville de Chibok, cherchant une protection après des attaques contre leurs villages. Le 17 février, sept kamikazes, dont six femmes, se sont encore fait exploser dans la ville de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, sans faire de victimes.

«Les attentats-suicides, un signe de faiblesse»
Pourtant, le pouvoir d’Abuja affirme que les djihadistes sont aux abois. «Je crois que la guerre est finie», affirme le gouverneur de l’Etat de Borno. «Il y a deux ans, Maiduguri était sur le point de tomber aux mains de Boko Haram. Vous n’auriez pas osé aller à 15 km de Maiduguri, sinon vous étiez dans le territoire de Boko Haram. Maintenant, ils n’ont plus la capacité de contrôler des territoires au Nigeria. Ils lancent des attentats-suicide. C’est un signe de faiblesse», confie à l’AFP le gouverneur de l’Etat du Borno.

Les villes et les villages repris par l’armée ont été vidés de leurs résidents pour qu’ils ne deviennent plus des refuges pour les djihadistes ou que les habitants ne soient plus kidnappés en masse pour alimenter les rangs du groupe. Ils sont sous le contrôle de l’armée.

«Chaque villageois, même les femmes et les enfants de plus en plus utilisés comme bombes humaines, est une menace potentielle dès lors qu’il n’est pas sous surveillance militaire», analyse James Adewumni Falode, un chercheur nigérian spécialiste du conflit.

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