Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

De la farine ‘’CSB’’ périmée à l’ONG Mercy Corps
Publié le jeudi 16 mars 2017   |  Actu Niger




 Vos outils




Les Organisations Non Gouvernementales internationales sont présentes pour accompagner les efforts de développement des autorités publiques dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des communautés, principalement en réponse à des crises humanitaires récurrentes dans notre pays.

Cette noble mission doit se faire dans le strict respect des droits des populations bénéficiaires, conformément au mandat et à la charte de la plupart de ces organisations.

A juste titre, l’Etat doit veiller à la qualité des produits et prestations mis à la disposition des populations afin de préserver la santéet le bien- être des bénéficiaires consommateurs.

Dans les Régions de Zinder et Maradi, il semblerait que l’ONG Mercy Corps serait en possession d’une importante quantité de farine périmée(communément appelé CSB) destinée à la consommation des populations bénéficiaires de leur programme notamment les enfants de moins de 5ans et les femmes enceintes et allaitantes.

Selon certaines indiscrétions, des centres de santé de ses régions auraient été déjà servis de CSBavariés , impropresà la consommation humaine et cette denrée aurait pu être mise à la consommation des bénéficiaires si ce n’est la vigilance de certaines femmes bénéficiaires et d’un responsable decentres de santé qui a interpellé discrètement les agents locaux de l’ONG.

Au-delà du pan que lève cette situation sur la qualité des programmes exécutés par certaines de ces organisations, il demeure que la péremption de cette denrée constitue un manque à gagner pour la population bénéficiaire au nom de laquelle cette aide a étéfinancée.

C'est pourquoi, l’Etat doit prendre ces responsabilités et toutes ces responsabilités pour veiller à ce que des dispositions utiles soient prises pour protéger ces populations et s’assurer que ces quantités ne nuisent ni aux populations, ni à l’environnement; sans oublier de déterminer le rôle joué par le Responsable en chef de cette ONG pour prévenir une telle situation. Il en est de même pour le bailleur de fond de ce projet,dont les ressources fournies pour aider des populations nécessiteuses sont si mal-gérées.

D’autre part, si les interventions des ONGs internationales représentent un appui acceptable pour l’accompagnement au développement de nos pays, il n’est cependant, pas le cas de certains responsables expatries de ces ONGs qui profitent du label de ces assistances humanitaires pour s’adonner à des pratiques peu orthodoxes dans notre pays. Certains de ces expatriés ne possèdent même pas de visa de travail a jour délivré par nos inspections de travail; donc pas du tout en règle vis-à-vis de notre règlementation.

C’est pourquoi, le gouvernement et les bailleurs de fonds (principaux donateurs de ses ONGs comme l’Union Européenne, l’USAID,..) doivent être moins complaisants, plus regardants en mettant un accès particulier sur le fonctionnement ,la supervision des activites et la délivrance des services de ces ONGs ,dont certains responsables expatriés, se comportent souvent comme des‘’autorités entières’’ dans notre Etat au nom de l’aide au développement dont eux-mêmes sont grands bénéficiaires vu leur salaire extravagant ,leur prise en charge complète ( véhicule, logement, santé, éducation de leurs enfants,..), en comparaison au traitement réservé aux fonctionnaires nationaux qui font d’ailleurs l’essentiel de travail;mais en sortent frustrés, stressés et souvent humiliés par le comportement tyrannique de certains de ces directeurs expatriés qui n’hésitent pas à sacrifier les agents locaux comme bouc-émissaires dans ces genres de circonstances.

En attendant plus de précisions sur la suite du CSB de Mercy Corps, l’Etat doit demander des comptes à qui de droit. Wait and See

 Commentaires