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Mère Marie-Catherine Kingbo, à l’écoute des imams nigériens
Publié le vendredi 24 mars 2017   |  La Croix


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© Autre presse par DR
Mère Marie-Catherine Kingbo


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Le mouvement Aide à l’Église en Détresse ouvre ce le 23 mars la neuvième édition de sa « Nuit des témoins » (1), en hommage aux chrétiens persécutés.
Parmi les intervenants, Mère Marie Catherine Kingbo, fondatrice de la Fraternité des Servantes du Christ, œuvre pour le dialogue interreligieux au Niger.

« Fais connaître mon vrai visage à nos frères musulmans ». C’est en 2006 que Mère Marie-Catherine Kingbo entend, à 53 ans, « cet appel du Christ » à partir fonder une congrégation religieuse au Niger. Onze ans après la création de la Fraternité des Servantes du Christ, installée à Maradi, au sud du pays, elle continue d’y œuvrer quotidiennement pour l’éducation des enfants, la formation des femmes et le dialogue interreligieux, auprès d’une population à 98 % musulmane.

« Une famille œcuménique »

Ce besoin de rapprocher les religions, Mère Marie-Catherine le puise dans son enfance. Née en 1953 à Guinguinéo, au Sénégal, « dans une famille œcuménique » – son père, d’origine béninoise, et ses sept frères sont protestants, sa mère et ses quatre sœurs sont catholiques –, elle se réjouit d’avoir reçu « une éducation exemplaire ».« Mes parents, très pratiquants, nous ont montré que nous pouvions vivre harmonieusement dans la diversité ethnique, religieuse et culturelle ».

Pourtant, quand elle a, à 20 ans « le déclic de la vocation », l’incitant à quitter son métier de secrétaire, son père mettra quatre ans avant de « lui donner sa bénédiction ». En 1976, elle entre à Dakar chez les sœurs des Filles du Saint-Cœur de Marie (FSCM), dont elle prendra la tête trois années après avoir prononcé ses vœux perpétuels, en 1985.
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Jusqu’en 2000, celle qui est aussi devenue présidente de la Conférence des Supérieures Majeures du Sénégal insuffle « un élan missionnaire à la communauté en l’ouvrant à d’autres Églises », au Tchad, au Niger et en Centrafrique. « Tout n’a pas toujours été rose », concède-t-elle, en évoquant « certains clivages ethniques entre des sœurs du Nord et du Sud ».

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