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Conférence sur l’émergence: Alpha Condé, brut de coffrage (vidéo)
Publié le dimanche 2 avril 2017   |  Financial Afrik


CIEA
© aNiamey.com par Marc Atigan
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte ce mardi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Hellen Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé (photo) de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).


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“Pardonnez-moi, je suis enrhumé”. Cette petite phrase du président guinéen, Alpha Condé, à l’entame de son intervention, le 28 mars 2017 à Abidjan, en marge de la Conférence internationale sur l’émergence, ne l’a pas empêché de monopoliser la parole pendant une bonne demi-heure, sans une seule toux, débordant largement sur le temps imparti.

Face à ses homologues de Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Libéria, le président guinéen appelle les africains à sortir de leurs nationalismes étroits. “Unis, nous pouvons transformer nos matières premières sur place. On peut imaginer des groupements de pays africains pour transformer nos minerais de fer en acier et en aluminium. Si nous sommes unis, nous pouvons le faire”, martèle l’ancien président de la fédération des Etudiants d’Afrique, déclenchant un applaudissement de tonnerre.

Rompu à la communication non conventionnelle, celle qui est en rupture de code avec les éléments de langage aseptisé préconisés aux leaders, Alpha Condé fut corps avec les 800 délégués présents, en leur servant un discours dans l’air du temps. “Nous devons faire confiance aux hommes d’affaires africains”, poursuit-il appelant au changement de paradigme.

Puis, le plus parisien des présidents africains en vint à la grande déclaration qui lui valut une standing ovation devant le regard médusé de ses pairs: “Nous devons couper le cordon ombilical avec la France”.
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