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Campagne de dénigrement contre le pouvoir: La grande diversion !
Publié le lundi 3 avril 2017   |  Tamtam Info


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou


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Vous l’aurez sans doute remarqué de vous-mêmes, ces derniers temps, le régime de la renaissance du Niger fait l’objet d’une vive campagne de dénigrement de la part d’une certaine presse devenue plus royaliste que le roi, se substituant souvent à une opposition politique désormais plus décorative qu’effective depuis sa débâcle électorale de mars 2016 et le ralliement du MNSDNassara à la majorité.

Perdue au milieu de nulle part, orpheline du départ du Boabab nassariste vers la majorité, désorientée par la désertion de ses ténors (Hama Amadou, Mahamane Ousmane et Amadou Boubacar Cissé), l’opposition politique nigérienne version deuxième mandature n’est plus que l’ombre d’elle-même, réduite aujourd’hui à quelques irréductibles, des fanatiques politiques et autres frustrés qui se regroupent, de temps à autre, on ne sait plus sous quelle appellation exactement, pour amuser la galerie des »Tchallé-tchallé » en ce temps de grande déprime.
Alors, face à son incapacité de livrer elle même son combat politique, elle démissionne de fait et choisit la méthode de la sous-traitance avec une partie de la Société civile, devenue désormais son cheval de Troie et aussi une certaine presse dont les accointances politiques sont patentes, pour tenter de dénigrer et de déstabiliser, du mieux qu’elles le peuvent, le régime de la renaissance.

Par lâcheté politique, elle s’abrite derrière »sa société civile », qui est en fait une sorte de caution morale pour elle, comme si quelque part, elle avait perdu toute crédibilité depuis le départ de ses rangs du MNSD-Nassara. Evidemment, les Nigériens ne sont pas dupes, les activistes de cette société civile sont des visages familiers pour eux, car ce sont d’anciens tazarchistes réformés et sautés à la sauce lumaniste à la recherche de nouveaux points de chute depuis le démantèlement de leur maquis par le Général quadruple étoilé, Djibo Salou, en février 2010.

Quant à son fuyard, converti en globetrotteur par la force des choses, Hama Amadou, il en est aujourd’hui réduit à téléguider les choses depuis l’extérieur, à la recherche du moindre dossier pouvant gêner le régime, ne rechignant pas souvent à recourir à la désinformation, pourvu que cela serve ses intérêts politiques, en alimentant sa presse de toutes sortes de fadaises.
Il est malin, le bonhomme, car il sait parfaitement le segment de l’opinion publique nationale qu’il veut atteindre dont on n’attend pas forcément un discernement quelconque, mais plutôt une espèce de mouton de Panurge, fidèles abrutis pour faire simple. On le sait, et ce depuis fort longtemps, le terrain de prédilection de Hama Amadou est le populisme, ajouté à une pointe de démagogie, le tout enrobé dans une vision réductrice pour imbéciles heureux !

En réalité, toute cette agitation d’arrière-garde n’avait qu’un seul objectif : faire diversion autour du procès retentissant dans l’affaire dite des bébés importés dans laquelle Hama Amadou et l’une de ses épouses sont impliqués. En effet, le président du Lumana/FA jouait gros dans ce procès, la suite de sa carrière en dépendant largement. Malheureusement pour lui et ses partisans, le verdict de la Cour d’Appel de Niamey, rendu le lundi dernier, n’est pas là pour arranger les choses, puisque avec une condamnation pénale (un an ferme), son casier judiciaire en serait à jamais noirci et adieu l’élection présidentielle de 2021 si elle avait encore une quelconque
saveur pour lui.

Voilà, en fait, tout ce qui fait courir Hama et ses partisans ! Mais avant que cela n’arrive, il aurait fallu créer de la diversion tous azimuts, à défaut de retarder cette échéance fatale, tenter de discréditer au maximum le régime en essayant d’attirer l’attention des Nigériens ailleurs pour faire passer le pouvoir du Président Issoufou comme le plus corrompu de toute l’histoire contemporaine du Niger. Pour ce faire, on essaie de tirer profit de la conjoncture économique et sociale qui, il faut bien le reconnaître, n’est guère satisfaisante pour un tas de raisons dont le cadre restreint de cet article ne nous permet de développer ici.

C’est donc l’épilogue final d’une stratégie de diversion qui n’aura pas eu l’effet qu’elle escomptait, à savoir installer une sorte de chienlit, du moins, un climat à la limite insurrectionnel pour déstabiliser le régime en place. Malheureusement pour les concepteurs de cette tactique du pire, la justice nigérienne est restée imperturbable, guidée uniquement en cela par l’impérium de la loi pénale !

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