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7 millions de personnes menacées par la famine dans la région du bassin du Lac Tchad (FAO)
Publié le jeudi 13 avril 2017   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
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Dakar (Sénégal)- L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) alerte sur la crise alimentaire qui sévit dans la région du Bassin du Lac Tchad, alertant que quelque sept millions de personnes y sont menacées par la famine.

«Quelque 7 millions de personnes risquent de souffrir gravement de la faim dans la région du bassin du Lac Tchad, qui comprend des parties du Cameroun, du Tchad, du Niger et du nord-est du Nigéria. Dans ce dernier cas, environ 50 000 personnes sont confrontées à la famine», informe la FAO dans un communiqué de presse.

Pour contrecarrer la famine, le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, cité par le communiqué préconise des investissements significatifs dans le domaine de l’agriculture et de la lutte contre le changement climatique.

«La crise qui sévit dans la région du bassin du Lac Tchad, déchirée par les conflits, a pour cause des décennies de négligence, une absence de développement rural et les effets du changement climatique. Le seul moyen de garantir une solution durable serait de faire face à ces questions en investissant notamment dans l’agriculture durable», a José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO.

Il estime qu’il ne s’agit pas seulement d’une crise humanitaire, mais également d’une crise écologique.

S’agissant du conflit au Nord du Nigeria, M. Graziano a indiqué qu’il ne saurait être résolu uniquement par les armes.

«C’est une lutte contre la faim et la pauvreté dans les zones rurales de la région du bassin du Lac Tchad. La paix est une condition essentielle pour résoudre la crise dans la région, mais cela ne suffit pas.

L’agriculture, y compris la pêche et l’élevage, ne peut plus être considérée comme secondaire. C’est ce qui permet de produire des aliments et de maintenir les moyens d’existence de près de 90 pour cent de la population de la région», a encore dit le Dg de la FAO.

Selon lui, alors que les conflits et les violences sont à l’origine de la plupart des souffrances, les effets de la dégradation de l’environnement et du changement climatique, à savoir les sécheresses successives, aggravent la situation.


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