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Le « G5 Sahel » pour lutter contre le terrorisme
Publié le vendredi 14 avril 2017   |  la croix


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© Autre presse par DR
Le « G5 Sahel » pour lutter contre le terrorisme
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Confrontés aux attaques récurrentes des groupes armés djihadistes dans leurs territoires respectifs, cinq États du Sahel ont créé, en février 2014, le G5 Sahel.

Qu’est-ce que le G5 Sahel ?

Le G5 Sahel ou G5S est une organisation régionale de coopération en matière de développement et sécurité, créée en février 2014 par la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, cinq pays directement menacés par les différentes organisations djihadistes de la région (Ansar Dine, Al-Qaida au Maghreb islamique, Boko Haram, etc.)

En novembre 2015, ces États sahéliens décident de mettre en place une force militaire commune pour lutter contre les nombreux groupes djihadistes du Nord-Mali qui menacent la région entière. Depuis 2012, ce vaste territoire, riche en ressources minières et énergétiques, regroupe plusieurs centaines de combattants islamistes dont certains ont prêté allégeance à Daech.

Pourquoi une force commune aux pays sahéliens ?

« Face à la montée de l’extrémisme, il faut la mutualisation des efforts pour relever les défis. Nous devons aller plus loin pour réaliser le Sahel de la défense », justifiait en février, le président du G5, le Malien Ibrahim Boukacar Keïta.

Le président tchadien Idriss Deby, dont l’armée est engagée à la fois sur le front malien et contre Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, évoque aussi un problème de souveraineté : « Ce que nous voulons, c’est que les pays européens nous donnent les moyens. Nous allons nous-mêmes être en première ligne dans la lutte contre le terrorisme dans l’espace G5. Comme ça, ils vont faire l’économie des vies de leurs soldats. »

Outre les 12 000 casques bleus de la mission de maintien de la paix au Mali, la France est le premier acteur de la lutte contre le terrorisme au Sahel. Depuis janvier 2013, elle a engagé ses troupes dans le cadre de la force Serval pour déloger les groupes armés djihadistes du Nord-Mali, notamment Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et Ansar Dine. Ces deux organisations ont annoncé le mois dernier la formation d’une nouvelle alliance djihadiste « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ».

Serval a été remplacée, en août 2014, par l’opération Barkhane. Avec environ 4 000 soldats, cette force couvre essentiellement les pays du G5 Sahel. Le Nord-Mali reste, néanmoins, le principal sanctuaire des groupes islamistes dont les activités criminelles gagnent ces derniers temps le centre et les pays voisins, comme le Burkina Faso.
Où en est la mise en œuvre du projet ?
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