Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Violences au Niger: trois policiers arrêtés après une vidéo-choc sur internet
Publié le lundi 17 avril 2017   |  RFI


photo:la
© Autre presse par DR
photo:la police


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Après la mort d'un étudiant lundi 10 avril, une vidéo circule sur les réseaux sociaux, montrant des policiers qui tabassent un étudiant dans un pick-up. La scène a été filmée par les policiers eux-mêmes qui l'ont postée sur les réseaux sociaux. Trois d'entre eux ont été arrêtés.

La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre sans ambages un groupe de policiers en train de réprimer violemment un étudiant mis à leur disposition. Les images ont choqué plus d’un Nigérien, obligeant la Direction nationale de la police à mener des enquêtes et à sévir.

« Trois de ces policiers ont été identifiés comme suspectés d’avoir participé à ces forfaits, indique le porte-parole de la police, le capitaine Adily Toro. Ils sont placés en garde à vue. La Direction générale de la police nationale se démarque totalement de ces actes et ne saurait ni cautionner, et encore moins protéger les auteurs de tels actes. »

Dans une déclaration rendue publique, le Syndicat des enseignants chercheurs de l’université de Niamey décrit ici la méthode utilisée par la police : « Même ceux qui se trouvaient dans les salles de cours, les bibliothèques, le restaurant, les dortoirs, les mosquées et les ablutoires n’ont pas été épargnés lors de cette intervention barbare », dénonce-t-il.

Dans les milieux de défenseurs des droits de l’homme, on se dit indigné. « J’ai été choqué, parce que la vidéo montre des traitements inhumains, dégradants, surtout lorsqu’ils venaient de policiers », condamne Mustafa Kadi Oumani, du Collectif pour la défense du droit à l'énergie (Coddae), acteur de la société civile et directeur de cabinet du médiateur de la République.

Dans leur intervention musclée, plusieurs équipes de journalistes ont également été prises à partie par les policiers.

 Commentaires