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Atelier régional sur les bonnes pratiques internationales pour l’évaluation et la déclaration des ressources d’uranium : Partager les expériences dans le domaine des ressources uranifères
Publié le mardi 25 avril 2017   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Atelier régional sur les bonnes pratiques internationales pour l`évaluation et la déclaration des ressources d`uranium


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La Haute Autorité Nigérienne à l'Energie Atomique (HANEA) avec la contribution de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) a organisé hier matin, à Niamey, un atelier régional sur les bonnes pratiques internationales pour l'évaluation et la déclaration des ressources d'uranium. C'est le ministre des Mines, M. Hassane Barazé Moussa qui a présidé l'ouverture des travaux de cet atelier, qui, fait partie des activités du projet régional RAF2011. La cérémonie d'ouverture des travaux s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, de la Directrice de Cabinet adjointe du Président de la République, des représentants de l'AIEA et ceux de l'Agence pour l'Energie Nucléaire de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), et d'autres acteurs intervenant dans le domaine nucléaire.

A l'ouverture de la rencontre, le Ministre des Mines a rappelé que le regain d'intérêt pour l'énergie nucléaire a créé de nouvelles opportunités pour la majorité des pays africains qui ont des ressources en uranium. M. Hassane Barazé Moussa d'ajouter que des activités de recherches uranifères sont entreprises dans beaucoup de ces pays, tandis d'autres comme l'Afrique du Sud, la Namibie et le Niger ont connu plusieurs années d'expérience en matière d'exploitation d'uranium tout en s'acheminant vers la réhabilitation des sites comme au Gabon. Toutefois, a-t-il reconnu, bon nombre de ces pays font face aux défis majeurs liés à ces activités dont entre autres l'insuffisance de cadres législatifs appropriés pour réglementer les activités d'exploration, d'exploitation et de réhabilitation des sites uranifères et l'insuffisance de ressources humaines qualifiées nécessaires pour surveiller efficacement les activités des sociétés minières.

C'est pour face à cette situation que « nos pays ont approché l'Agence pour une assistance portant sur l'ensemble du cycle de vie de l'uranium-exploration, exploitation minière et traitement », a-t-il ajouté, avant de se réjouir que les démarches ont permis d'avoir l'assistance de l'AIEA dans l'élaboration de réglementations appropriées en vue de protéger la santé et la sécurité des travailleurs, du public et de l'environnement et d'améliorer la gestion durable de nos ressources.

«Reconnaissant que les ressources sont limitées, les Etats membres ont également développé des propositions pour la coopération régionale, par exemple en partageant les connaissances, les expériences et les bonnes pratiques entre elles, en réduisant les risques et en augmentant, de manière significative, les chances d'atteindre des résultats satisfaisants », a précisé le ministre des Mines. M. Hassane Barazé Moussa d'ajouter que c'est pour répondre à ces attentes qu'a été élaboré avec l'AIEA le projet régional "RAF2011 : Assistance pour le développement durable des ressources en uranium" dont l'objectif est d'assurer un développement équilibré des ressources en uranium en Afrique en appliquant les bonnes pratiques dans le cycle de production d'uranium, allant de l'exploration à la fermeture des sites, ce qui contribuera au développement socio-économique de la région.
Pour sa part, la Directrice de Cabinet Adjointe du Président de la République a indiqué que cet atelier est un des résultats de la campagne menée par la HANEA, pour que notre pays puisse retrouver sa position naturelle en Afrique, mais aussi pour accélérer le développement des ressources humaines nationales dans le domaine nucléaire, dans le cadre de la stratégie recommandée par le comité technique et scientifique consultatif (CTSC). « Cela témoigne si besoin est, de la vitalité de la coopération entre notre pays et l'Agence » a estimé Mme Ousseini Hadizatou Yacouba , tout en remerciant l'AIEA pour les appuis multiformes qu'elle ne cesse d'apporter à notre pays, sur toutes les questions liées au domaine nucléaire. Pour elle, l'importance de cet atelier pour nos pays, réside dans le fait que les bonnes pratiques en matière d'évaluation et de déclaration des ressources uranifères, sont indispensables pour mieux planifier nos activités de production, et anticiper les besoins, aussi bien quantitatifs que qualitatifs, nécessaires pour satisfaire la demande des industries nucléaires dans le monde.

La directrice de cabinet adjointe du Président de la République a souligné que l'engagement des plus hautes autorités nigériennes à utiliser les applications pacifiques de l'atome pour le développement économique et social de notre pays, a mené à la création de la HANEA, qui depuis son installation, n'a ménagé aucun effort en vue de sa matérialisation. « L'énergie est la clé de tout développement, et l'énergie nucléaire dont le cycle du combustible a comme premier maillon l'uranium, est à cette date, la forme d'énergie connue qui émet le moins de gaz à effet de serre (6ES), la plus économique, et dont les ressources sont suffisantes pour répondre aux besoins énergétiques nécessaires pour le développement de nos nations », a-elle assuré. Précisant que c'est avec la plus grande clairvoyance que les plus Hautes Autorités du Niger ont opté pour l'introduction de l'électronucléaire dans le bouquet énergétique national et régional.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

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