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Précisions suite à l’article « Portrait BEN OMAR : La saga d’un bon opportuniste ! », publié dans « Opinions » n° 372 du 26 avril 2017
Publié le jeudi 4 mai 2017   |  tamtaminfo.com




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Mr. le Directeur de Publication, dans l’article susvisé parlant de Ben Omar , vous écrivez pêle-mêle : « ….Sans nouvelle de lui pendant quelques jours, brusquement il réapparut sur les ondes de la Voix du Sahel, dans le journal de 13 Heures pour annoncer, orbi et urbi, son ralliement au Général Baré auquel il venait de trouver des qualités prophétiques : Ben Omar venait-là d’entrer, avec fracas, sur la scène politique nationale….C’était à l’été 96, soit un peu plus de vingt ans aujourd’hui, mais quel parcours ! …De ce jour-là, le Président Baré avait compris qu’il venait de rafler toute la mise, le jackpot complet en termes de débauchage politique….Omar Idi Ango, a été emporté par les torrents irrésistibles de l’histoire. »
Contrairement à ce que vous écrivez, je peux vous confirmer que :
1 – Les faits étant sacrés dans le journalisme, quand vous écrivez « C’était à l’été 96 », parlant du ralliement de Ben Omar, c’est inexact puisque que l’intéressé a été amené à Niamey en 1997. Il a servi à peine 2 ans le régime discrètement comme tous ceux qui ont accompagné le président dans ses actions;

2 – Le Président Baré (Paix à son âme), ancien aide de camp , ancien Chef de corps de la garde présidentielle de Kountché ancien ministre, ancien ambassadeur et chef d’Etat-major des Fan, qui avait enregistré de nombreux alliés de qualité, ne pouvait croire « qu’il venait de rafler toute la mise, le jackpot complet en termes de débauchage politique » en la personne de Ben Omar, simple professeur d’histoire, profane de la gestion de la chose publique, puisque Ben Omar n’a été amené à Niamey par vol pour des raisons humanitaires suite à l’intervention d’un ami du président Baré, « parent » de Ben Omar, à qui il ne pouvait rien refusé, et l’intéressé (Ben Omar) peux vous le confirmer.
C’est suite à cette intervention que Ben Omar a été bien traité en « parent » et nommé comme conseiller à la présidence avec son consentement. Du reste vous n’étiez pas sans ignorer que les grands électeurs et personnes influentes de la zone de Diffa et même celle de Gouré, fief politique de Ben Omar qui avaient été à l’origine de son ralliement soutenaient le président Baré. Puisque vous êtes un enfant du « Nouveau Marché », quartier d’origine de Baré, je peux vous révéler, dans le registre « offres de soutiens », qu’il fut un temps où un lion fatigué (vrai ou faux, je n’en sais rien), avait voulu fausser compagnie à ses amis du FRDD et rallier la cause Baré en envoyant un émissaire journaliste.
Mais ce politicien faisant partie de la catégorie « Opportuniste dans l’âme, cynique dans la recherche et la préservation de ses intérêts personnels, capable de poignarder dans le dos la personne nourricière sans aucune mauvaise conscience… un animal politique au sang froid qui fait penser, indubitablement au serpent », prototype que vous décrivez dans votre article, a été purement et simplement recalé ;

3 – La relative impopularité du régime Baré dont vous faites cas, si tant qu’elle a existé, inhérente à tout gouvernement exerçant avec responsabilité et courage, n’était en fait liée qu’à la mise en œuvre en son temps de mesures douloureuses et incontournables prévues par la Facilité d’ajustement structurel renforcé et du refus du président Baré de transformer le budget national en « gâteau national » dont les opportunistes de tous bords aux talents douteux feraient leur beurre dans le cadre d’un partage. Du reste dites-moi, en terme d’impopularité, quel régime au monde peut battre celui que vous vous évertuez à défendre, malgré ses 92 % de voix obtenus au forceps à l’élection présidentielle en mars 2016, après avoir poussé à l’exil puis embastillé le très populaire Hama Amadou ;

4 – Le ministre Omar Idi Ango, n’a pas « été emporté par les torrents irrésistibles de l’histoire » mais bien au contraire, il ne s’est jamais aussi mieux porté sur le plan moral, lui qui peux fixer les ministres de l’intérieur qui se sont succédés d’avril 1999 à 2017 droit dans les yeux en leur disant : « j’ai autorisé plusieurs centaines de manifestations et comme Souley Abdoulaye, je n’ai jamais tiré à balles pour blesser ou tuer un manifestant malgré les provocations. Il est vrai que j’ai été habile en usant de discours préventifs que vous appelez « avertissements nationaux », afin de dissuader les manifestants de commettre tout acte violent et rester dans les normes d’une manifestation dans un pays démocratique. » Quel différence avec le sobriquet « mai boulala » des « Renaissants » ?
Qu’on le veuille ou non, le Ministre Omar Idi Ongo et l’ancien premier Ministre Souley Abdoulaye sont sans conteste, les deux meilleurs ministres de l’intérieur de l’ère démocratique au Niger ». Je vous laisse la responsabilité de désigner le ministre le plus nul, le plus sanguinaire et le plus antidémocratique après un sondage d’opinion. Ce ne serait en tout cas pas M. Bazoum qui a au moins eu le mérite et le courage de rétablir le droit de manifester et reconnaître « l’inintelligence » des mesures récentes à l’origine des bavures perpétrées à son absence. Tout comme je vous laisse la responsabilité de désigner la gouvernance la plus nulle enregistrée au Niger.
Malah Bagalé, repose en paix !

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