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Banquière intègre au Niger, un métier à haut risque
Publié le samedi 6 mai 2017   |  LeMonde.fr




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Licenciée pour avoir dénoncé des pratiques frauduleuses au sein de la Banque agricole du Niger, Falamata Aouami est aujourd’hui poursuivie par son ancien employeur.


Elle avait toutes les cartes en main pour réussir une brillante carrière dans la banque : un master 2 en audit et contrôle de gestion obtenu au prestigieux Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag, à Dakar), une solide expérience professionnelle et, à seulement 32 ans, un poste de directrice de l’audit et de l’inspection des services. Pour gravir les échelons, Falamata Aouami n’avait qu’une chose à faire : feindre de ne rien voir des pratiques déviantes au sein de la Banque agricole du Niger (Bagri), son employeur.


Pour s’y être refusée, la jeune femme a été brutalement débarquée en mai 2015. « J’ai découvert que la banque, après quatre années d’existence, ne disposait que de 3,374 milliards de francs CFA de fonds propres [soit 5,1 millions d’euros], pour un capital social 10 milliards de francs CFA. Je me suis dit qu’il y avait un problème et que je devais tirer la sonnette d’alarme », raconte-t-elle d’une voix posée.
« Créances douteuses »

Pensant bien faire en exerçant la vigilance prévue par ses fonctions, Falamata Aouami se penche également sur la politique de crédits tous azimuts de la banque. « J’ai découvert que de nombreux crédits n’étaient pas recouvrés et que certains avaient été octroyés sans garanties minimales. Pire, d’autres crédits étaient devenus des créances douteuses. Là encore, j’ai décidé de ne pas fermer les yeux », explique l’ancienne employée de la Bagri.
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