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Interpellation du président de l’opposition : La dictature du PNDS-Tarayya se renforce
Publié le mercredi 17 mai 2017   |  Niger Diaspora


VIème
© Autre presse par DR
VIème congrès ordinaire du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya)


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Nous venons d’apprendre l’interpellation tôt ce lundi matin d’Amadou Ali Djibo dit Max, président du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDD), le regroupement de l’opposition politique. Pour l’instant, aucun motif officiel n’est donné par les voies autorisées sur son interpellation à la Police judiciaire. Mais selon son entourage, il lui serait reproché des propos qu’il aurait tenu samedi dernier lors de la célébration du 8e anniversaire du principal parti de l’opposition, le MODEN FA Lumana de Hama Amadou. Les mêmes sources indiquent que le président du FRDDR serait accusé d’avoir appelé les citoyens à se mobiliser pour renverser le régime du président Issoufou. Si ça se trouve, l’on retombe dans le terrain de prédilection de la Renaissance à savoir : « la subversion, l’atteinte à la sûreté de l’Etat, tentative d’assassinat du président de la République » ou encore « les relents putschistes », une expression si chère à l’ancien ministre de l’Intérieur Hassoumi Massoudou.

On se rappelle que plusieurs militants de premier ordre du parti de Hama Amadou avaient passé plus d’une année en prison accusés de tentative de coup d’Etat avant de bénéficier d’un non-lieu. L’interpellation d’Amadou Ali Djibo n’a donc rien de nouveau, elle s’inscrit dans la logique du parti au pouvoir, PNDS-Tarayya, de museler toute voix discordante et de confiner l’Opposition politique dans un rôle de spectateur patenté. Quand l’envie lui prend, le PNDS-tarayya investi les médias pour dire tout ce que bon lui semble mais dès lors que quelqu’un dit ce qui ne lui plait pas, une procédure est tout de suite engagée contre lui. Voilà comment fonctionne le Niger de Mahamadou Issoufou, ce laboratoire de la démocratie transformé en seulement six ans en cimetière des droits et libertés des citoyens.

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