Niger: 1,3 million de personnes ont besoin d’aide d’urgence dans les mois à venir (ONU) #aNiamey

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Niger: 1,3 million de personnes ont besoin d’aide d’urgence dans les mois à venir (ONU)

Publié le mercredi 17 mai 2017 | AFP

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Directeur de la Division de la coordination et de l`intervention au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) John Ging

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Activités de l`ONU

Plus de 1,3 million de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire d'urgence dans les quatre prochains mois au Niger, en dépit d’un excédent céréalier réalisé à l’issue de la précédente campagne agricole, a alerté mercredi l’ONU.

"Plus d’1,3 millions de personnes, soit 7% de la population totale, sont en crise alimentaire et auront besoin d’assistance durant la période de "soudure" qui s’étale de mai à août", rapporte le bulletin mensuel du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Niamey.

La "soudure" est la période qui sépare la fin de la consommation de la récolte de l'année précédente des prochaines récoltes, soit une période pendant laquelle les greniers sont vides. Cette année, la "soudure" s'est installée de façon "très précoce" et s'avère déjà "très difficile pour les populations", s'est inquiété, fin avril, le président du Niger, Mahamadou Issoufou.

En 2016, le Niger a enregistré un excédent céréalier à l'issue de la campagne agricole, mais pas assez pour nourrir 80% des 18 millions d'habitants qui vivent essentiellement de l'agriculture, selon les autorités.

Dès janvier, l'ONU a averti que plus de 1 million de personnes, vivant dans 31% des villages agricoles du pays, auront besoin d'une assistance humanitaire à cause des mauvaises récoltes.

Plus d'un million d'enfants pourraient également tomber dans la malnutrition aiguë et sévère à travers le pays, s'est alarmé l'ONU.

Niamey veut lever des fonds pour aider les paysans vulnérables par l'achat de 43.000 tonnes de céréales, 68.700 tonnes d’aliments bétails et 13.000 tonnes de semences.

Ces achats seront ensuite distribués gratuitement aux paysans et éleveurs sinistrés, ou leur seront vendues à très bas prix, a expliqué à la radio Yabilan Maman, le responsable de le Cellule gouvernementale de gestion des crises alimentaires (CCA).

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