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Niger : nouvel échec des négociations entre gouvernement et syndicats de l’enseignement
Publié le samedi 20 mai 2017   |  Xinhua


SEM
© Présidence par DR
SEM Issoufou Mahamadou a reçu le Bureau du Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieur


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Au bout de plus de trois heures d'échanges et de discussions houleuses, le gouvernement nigérien et les acteurs de l'éducation se sont séparés jeudi à Niamey sans parvenir à résoudre la crise qui mine cette année l'école.

Depuis la rentrée académique, les enseignants observent des grèves perlées pour exiger du gouvernement le respect de ses engagements dans le cadre du protocole d'accord signé en décembre 2016 et qui vise à améliorer leurs conditions de vie et de travail.

Il s'agit notamment du paiement à terme échu des salaires des enseignants contractuels, le recrutement sans concours des enseignants contractuels, l'ouverture des recrutements au titre des années 2015 et 2016, l'adoption d'une grille spéciale aux enseignants et le rétablissement de tous les enseignants affectés ou relevés de leurs postes pour fait de grève.

Ils exigent, en outre, du gouvernement le respect strict du droit de grève, notamment la cessation de toute forme d'intimidation et de menace qui constitue à leurs yeux une violation flagrante de la Constitution, ainsi que le retrait de la lettre circulaire du test obligatoire du ministère de l'Enseignement primaire.
Après de longues discussions jeudi après-midi, les deux parties n'ont donc pas trouvé d'accord de sortie de crise.

Selon le syndicaliste Abdou Jariri, le désaccord est profond sur tous les principaux points de revendication des enseignants, notamment les questions de recrutement et d'évaluation des enseignants.
"Devant la mauvaise foi de la partie gouvernementale, nous n'avons d'autre option que de poursuivre la lutte jusqu'à satisfaction totale de nos revendications", a-t-il martelé.

Pour le Premier ministre Brigi Rafini, "les circonstances n'ont pas permis d'aboutir à un accord global, mais nous avons eu des accords partiels. Nous allons reprendre les discussions en vue de finaliser cet accord".
En attendant, les deux parties campent chacune sur leurs positions, faisant courir au pays le risque d'une année blanche certaine.

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