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Niger: verdict vendredi pour l’opposant accusé de "complot"
Publié le mardi 23 mai 2017   |  AFP


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou refait surface sur la scène politique
Le président du Moden Lumana Hama Amadou était, ce weekend, devant les militants et sympathisants de son parti à l’occasion du Forum organisé par la diaspora de la principale formation de l’opposition politique.


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Abidjan, 23 mai 2017 (AFP) - L'opposant et ex-député nigérien Amadou Djibo Ali, incarcéré depuis cinq jours, a été jugé mardi pour "complot" visant à "renverser" le président Mahamadou Issoufou, et le délibéré est fixé au 26 mai, a annoncé un dirigeant de l'opposition.

"Nous espérons que notre ami sera libéré vendredi", a lancé Falké Bacharou, l'un des responsables de la Coalition des partis d'opposition présidé par Amadou Djibo Ali.

Amadou Djibo Ali a été incarcéré jeudi à la prison de Niamey. Le parquet l'a inculpé de "proposition de complot" et "renvoyé devant le tribunal statuant en matière de flagrant délit", avait affirmé son avocat Marc Le Bihan.

M. Ali est accusé d'avoir appelé en langue djerma "au renversement" du président du Niger Mahamadou Issoufou lors d'une intervention le 12 mai, devant des partisans de l'opposant Hama Amadou, qui célébraient le huitième anniversaire de la création de leur parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), a rapporté Falké Bacharou sur une radio locale privée.

L'opposant aurait également dénoncé "l'étouffement des libertés et le manque de démocratie au Niger."

Mais selon Falké Bacharou, il s'agit d'un "tissu d'inventions". "Cette intervention en langue (djerma) a été déformée", au profit d'une traduction dans la langue officielle du Niger, le français, utilisée pour le procès, assure-t-il.

Amadou Djibo Ali dirige un petit parti, l'Union des indépendants du Niger (UNI), mais il est surtout le président du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), une coalition de partis d'opposition incluant le Moden.

Dans un communiqué lu sur des radios et télévisions nationales, le FRDDR avait demandé "la libération immédiate" de son président, "arrêté" le 15 mai à son domicile par des policiers.

"C'est une tentative de liquidation de l'opposition par le régime" et "nous n'accepterons jamais l'arbitraire et l'injustice", avait fulminé Intinikar Alhassane, un autre responsable du FRDDR, sur une radio privée.

Selon Iro Sani, un député proche du président Issoufou, "l'opposition a perdu le nord" et "est totalement désespérée et désemparée".

bh-sc/pgf/jh

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