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Le Sommet de l’UA les 3 et 4 juillet à Addis-Abeba (officiel)
Publié le mercredi 24 mai 2017   |  Agence de Presse Africaine


Ouverture
© AFP par TONY KARUMBA
Ouverture du 26e sommet de l`Union africaine à Addis-Abeba
Samedi 30 Janvier 2016. Ethiopie. Les chefs d`Etat et de gouvernement sont réunis pour une session de deux jours, placée sous le thème "2016: Année des droits de l`Homme en Afrique, avec un accent particulier sur les droits des femmes".


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Addis-Abeba (Ethiopie) - Le 29ème sommet de l’Union africaine (UA) aura lieu les 3 et 4 juillet prochain à Addis-Abeba, a annoncé la Commission de l’UA.

Dans une correspondance adressée aux missions permanentes des pays membres de l’organisation panafricaine datée du vendredi 19 mai, la CUA indique que le chef de l’Etat guinéen et président en exercice de l’UA, Alpha Condé a, après consultations avec ses pairs, fixé pour les 3 et 4 juillet prochain, la tenue de la 29-ème session ordinaire du Sommet de l’UA.

Cette réunion au sommet sera précédée de la 34ème session ordinaire du Comité des représentants permanents (COREP), prévue les 27 et 28 juin suivie par la 31ème session ordinaire du Conseil exécutif au niveau des ministres des affaires étrangères des Etats membres de l’UA (30 juin-1er juillet), précise le document, dont copie est parvenue à APA.

Initié sous le même thème de la session de janvier dernier à savoir « tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse », ce sommet aura à examiner une panoplie de questions brulantes notamment la paix et la sécurité sur le continent en particulier les crises somalienne et libyenne ainsi que la réforme de l’organisation panafricaine pour la rendre plus efficace, une lourde tâche qui a été confiée au président rwandais Paul Kagame.

Pour mener à bien sa tâche, le chef d’Etat rwandais s’est entouré d’une équipe de neuf experts chargés de le conseiller pour envisager des réformes en vue d’asseoir une gouvernance à la hauteur des défis de l’Union.

Parmi les experts, l’ancien secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU (CEA), le Bissau-guinéen Carlos Lopes, la ministre tchadienne de l’Economie, Mariam Mahamat Nour ou encore l’économiste rwandais Donald Kaberuka.

Revenant à la thématique du Sommet de juillet à Addis-Abeba, elle intervient dans le sillage de la célébration de l’année de la jeunesse en Afrique. Il est reconnu en Afrique et dans le monde que l’investissement dans les jeunes et leur autonomisation afin qu’ils assument le rôle de leader par une participation active à la vie publique, peut contribuer positivement à la réalisation des résultats en matière de développement définis dans l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030 des Objectifs de développement durable.

Les deux Agenda reconnaissent le rôle primordial de la jeunesse et mettent l’accent sur leur intégration, leur plus grande participation, et sur le principe de ne laisser personne pour compte.

En conséquence, investir dans la jeunesse, particulièrement dans les jeunes femmes et les jeunes filles est non seulement une obligation juridique, mais aussi une priorité de développement, pour assurer une croissance inclusive durable sur le continent.

La participation à la vie publique est une composante importante du développement de la jeunesse, parce qu’elle contribue au renforcement du capital humain et social. Faciliter la représentation de la voix de la jeunesse, l’encourager à assumer le rôle de leader et à participer aux processus politiques ayant un impact sur leur vie peut favoriser l’obtention de résultats et de gains positifs aussi bien aux plans individuel que communautaire.

Les investissements consentis dans la jeunesse aujourd’hui, qui représente le bien le plus précieux de l’Afrique, pourront permettre de déterminer la trajectoire de développement du continent. En outre, la participation des jeunes africaines à la vie politique, à la gouvernance et à la prise de décisions peut servir d’indicateur essentiel de l’égalité entre les hommes et les femmes et du respect des droits de l’homme dans les sociétés démocratiques.

HA

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