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Le Sahel N° du 1/6/2017

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Conférence-débat au Comité Olympique et Sportif du Niger (COSNI) : Les rapports entre les médias et le sport passés au peigne fin
Publié le samedi 3 juin 2017   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Comité Olympique et Sportif National du Niger (COSNI)


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Le Comité Olympique et Sportif du Niger, par le truchement de sa commission Communication et Relations, a organisé mercredi dernier une conférence-débat autour du thème «Média et Sport ». Cette conférence animée par le Secrétaire général du COSNI, M. Ahmadou Tidjani Youssoufou, a enregistré la participation des journalistes sportifs des différents médias publics et privés de la capitale. Dans l'exposé qu'il a présenté à cette occasion, le conférencier a souligné que le terme de «sport » signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit ». Il a ajouté que le sport peut être compris comme étant toutes formes d'activités physiques qui, à travers une participation organisée ou non, a pour objectif l'expression ou l'amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l'obtention de résultats en compétition de tous niveaux.

« Le sport moderne se définit par quatre éléments indispensables que sont la mise en œuvre d'une ou plusieurs qualités physiques : activités d'endurance, de résistance, de force, de coordination, d'adresse, de souplesse ; une activité institutionnalisée, ses règles tendent à être identiques pour l'ensemble de la planète ; une pratique majoritairement orientée vers la compétition ; et une pratique fédérée (sous la tutelle d'une fédération sportive), a dit M. Ahmadou Tidjani Youssoufou. Selon le conférencier, le sport se pratique durant le parcours scolaire, au travers de multiples APS, au sein d'un club ou hors de tout club. Les clubs sont affiliés à des fédérations. Les clubs organisent les entraînements et mettent leurs moyens à la disposition des compétitions. Les fédérations organisent les compétitions et édictent les règlements.
La grande majorité des sportifs est composée de sportifs amateurs, c'est-à-dire d'hommes et de femmes qui pratiquent leur activité sans recevoir aucun salaire en retour. Certains sportifs perçoivent un salaire en retour de leur activité. Ces sportifs sont appelés « professionnels ».

Parlant de la classification des sports, il a cité entre autres les Sports mécaniques, le Cyclisme, les Arts martiaux, les sports de cible, les sports collectifs, les sports de combat, les sports nautiques, les sports de raquette, les sports avec animaux, les sports de glace, les sports de glisse, les sports de force, les sports de plein air et de nature, les sports aériens et les épreuves combinées.

Evoquant les médias, le conférencier a indiqué qu'ils sont de trois catégories. Les médias payants, qui font de la sensibilisation au moyen de publicités payantes, comme les publicités ou les annonces dans les journaux ; les médias méritants qui font de la sensibilisation découlant des efforts déployés plutôt que de la publicité, comme les couvertures des activités ; et les médias détenus qui sont des plateformes promotionnelles gérées à l'interne, comme le site Web, le blog, le fil Twitter, le canal YouTube ou la page Facebook. Dans la plupart des cas, les médias d'information fournissent une information factuelle pour informer le public sans laisser transparaître leurs opinions (parti pris). « Au Niger, les chaînes hertziennes sont généralistes. Le sport ne constitue donc pas l'essentiel de leurs programmes. En revanche, les chaînes se focalisent sur certaines disciplines et certains événements-phare. Elles y consacrent des retransmissions et des émissions dédiées au sport. La couverture sportivo-médiatique est désormais universelle, fabriquant un lien indestructible entre la technologie audiovisuelle planétaire et de masse et les grands événements sportifs », a dit M. Ahmadou Tidjani Youssoufou.

Selon lui, le journaliste sportif doit informer par différents médias (TV, radios, presse écrite, magazines, blogs,...) et relater les événements auxquels il assiste tout en apportant un regard critique. « Doté d'une bonne culture sportive, connaissant parfaitement ce milieu et ses règlements, il peut traiter du sport dans son ensemble ou se spécialiser dans certaines disciplines. En général, le journaliste sportif n'est pas tout seul, il travaille au sein d'une équipe qui s'applique à traiter l'actualité sportive pour répondre aux attentes du public », a indiqué le conférencier. Il a ajouté que la notion de neutralité est essentielle dans le milieu du journalisme sportif. « Il n'est pas concevable que le lecteur ou l'auditeur perçoive nettement quelle équipe ou quel sportif a les faveurs du journaliste... Dans certains cas par contre, un certain «chauvinisme » peut être toléré. Notamment, lorsqu'un sportif ou une équipe de son pays est sur le terrain », a –t-il dit.
Le conférencier a ensuite évoqué les rapports de complémentarité qui existent entre les médias et le sport ; ainsi que l'apport économique du sport pour la bonne marche des médias. Des échanges enrichissants entre les participants ont ponctué cette conférence à l'issue de laquelle le COSNI a offert un Iftar (rupture de jeûn) aux journalistes sportifs.

Oumarou Moussa(onep)

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