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Niger : un opposant accusé de "complot" condamné avec sursis et libéré
Publié le vendredi 9 juin 2017   |  AFP


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© Autre presse par DR
Au Niger, des combats ont eu lieu ce lundi matin à la prison de Koutoukalé, à une cinquantaine de kilomètres de Niamey.


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L'opposant et ex-député nigérien Amadou Djibo Ali a été libéré mardi, après avoir été condamné à trois mois de prison avec sursis pour "complot" visant à "renverser" le président Mahamadou Issoufou.

"Notre camarade est sorti de prison hier soir et il a le moral très haut", a indiqué mercredi un militant de de son parti, Ali Maman.

Il a été accueilli devant les portes de la prison par plusieurs dizaines de sympathisants, selon les images diffusées par des télévisions locales, puis escorté jusqu'à son domicile.

"Il n'est pas question que la lutte s'arrête aujourd'hui. (Elle) ne fait que commencer, c'est juste le top départ", a déclaré M. Ali devant les militants.

Il "a été condamné à trois mois avec sursis", a indiqué l'avocat Souley Oumarou, qui a précisé avoir immédiatement interjeté appel. Selon lui, cette condamnation avec sursis visait "manifestement à empêcher Amadou Djibo Ali de faire une autre manifestation sous peine de tomber sous le coup de la récidive".

A l'issue du procès, le 29 mai, le ministère public avait requis six mois de prison ferme.

Amadou Djibo Ali avait été incarcéré le 18 mai à la prison de Niamey, et le parquet l'a inculpé de "proposition de complot". Il est accusé d'avoir appelé en langue locale djerma au "renversement" du président du Niger Mahamadou Issoufou, lors d'une intervention le 12 mai devant des partisans de l'opposant Hama Amadou, avait rapporté Falké Bacharou, l'un des responsables de la Coalition des partis d'opposition présidé par Amadou Djibo Ali.

L'opposant aurait également dénoncé "l'étouffement des libertés et le manque de démocratie au Niger".

Mais selon Falké Bacharou, il s'agit d'un "tissu d'inventions", la traduction en français utilisée pour le procès ayant été "déformée", selon lui.

Amadou Djibo Ali dirige un petit parti, l'Union des indépendants du Niger (UNI), mais il est surtout le président du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), une coalition de partis d'opposition.

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