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Antonio Guterres appelle à éliminer les causes de l’émergence de Boko Haram
Publié le lundi 12 juin 2017   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
Le nouveau secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres


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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé les pays du Bassin du lac Tchad à «axer leurs efforts sur l’élimination des causes profondes qui, au -delà de la dimension militaire, ont contribué à l’émergence de la crise provoquée par Boko Haram».

Dans son dernier rapport relatif à la situation en Afrique centrale, dont APA a obtenu copie, samedi, il met l’avènement de la secte islamiste sur le compte des «besoins politiques et socioéconomiques des personnes situées dans des zones marginalisées».

Antonio Guterres appelle aussi à traiter, sans tarder et conformément aux normes internationales, la situation d’anciens membres de Boko Haram détenus, nationaux ou étrangers qui se sont rendus et se trouvent en détention.

Selon lui, les pays de la région, forts des succès militaires enregistrés par la Force multinationale mixte (FMM), ont désormais affaire à ces ex-terroristes.

Boko Haram, selon le patron de l’ONU, continue de représenter une grave menace pour la paix et la sécurité régionales, ses activités continuant d’avoir des effets dévastateurs sur la situation politique, socioéconomique et humanitaire et sur celle des droits de l’homme dans les zones où il sévit.

Il exhorte toutes les parties prenantes à poursuivre leurs efforts afin de mettre fin à la crise, en pleine conformité avec le droit international humanitaire, les droits de l’homme et le droit des réfugiés.

Se félicitant par ailleurs de la signature de l’accord tripartite entre les gouvernements camerounais et nigérian et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres se dit toutefois «préoccupé par des allégations concernant le refoulement de demandeurs d’asile nigérians au Cameroun».

Se disant prêt à travailler avec les deux gouvernements, dans l’espoir que la commission tripartite pour le rapatriement librement consenti des réfugiés nigérians sera créée dès que possible, le secrétaire général de l’ONU a renouvelé son appel pour un retour volontaire, dans la dignité et en toute sécurité, de toutes les personnes déplacées.

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