Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Législative partielle dans la région de Maradi : La convocation du collège électoral reportée à une date ultérieure
Publié le vendredi 23 juin 2017   |  La Nation


Élection
© AFP par ISSOUF SANOGO
Élection présidentielle et les législatives : le Vote se déroule dans le calme
Dimanche 21 Février 2016. Les opérations de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle et les législatives déroulent normalement dans les différentes communes de la capitale.


 Vos outils




L'élection législative partielle dans la région de Maradi n'aura pas lieu le 30 juillet prochain comme prévu. Et pour cause, le Président de la République vient de prendre un décret reportant la convocation du collège électoral à une date ultérieure.

Aucune motivation n'est indiquée dans le dé- cret portant report de la convocation du collège électoral pour l'élection législative par tielle dans la région de Maradi même si cette décision était prévisible. Aussitôt après l'annonce de la convocation du collège électoral pour ladite élection par le Président de la Ré- publique, le vendredi 5 mai dernier, des voix se sont élevées pour parler de l'impossibilité de la tenue de ce scrutin à la date indiquée, au regard du contexte économique très difficile. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par exemple, exprimé un besoin d'environ deux (2) milliards de FCFA pour couvrir cette élection partielle, chose jugée inconcevable au sein de l'opinion. Techniquement parlant donc, le délai était difficile à respecter. Même les partis politiques ne semblent pas s'être préparés à cette éventualité. La preuve, cette convocation du collège électoral n'a suscité aucun engouement dans les Etats-majors des partis politiques aussi bien à Niamey qu'à Maradi. Pour de nombreux observateurs, elle relevait plus d'une obligation constitutionnelle. En effet, dans son arrêt rendu le 7 mars 2017, la Cour Constitutionnelle, juridiction suprême en matière électorale constatait la vacance d'un siège de député relevant de la circonscription électorale de Maradi tout en indiquant l'obligation d'y pourvoir deux mois à compter du pré- sent arrêt. C'est donc à cette obligation constitutionnelle qu'a répondu le Président de la Ré- publique le 5 mai dernier en convoquant le collège électoral pour pourvoir à la vacance d'un siège de député dans la circonscription électorale de Maradi.

A présent que cette question est reportée sinedie que va-t-il se passer ? Le report de l'élection législative partielle peut-il impacter sur le fonctionnement régulier de l'Assemblée nationale ? Quelle lecture peut-on faire de l'absence d'un député dans une assemblée nationale de 171 membres réduite à 170 ? Ici, c'est le lieu de faire remarquer que deux absents au lieu d'un, manquent à l'appel des députés, l'occupant du siège vacant, objet de convocation du collège électoral du 5 mai dernier et le député Hama Amadou (ex-Président de l'Assemblée nationale) en exil à Paris. Ce dernier par exemple, élu depuis 2016 n'a jamais siégé dans la législature en cours.

Le report des élections étant prévu par la constitution, comme ce fut le cas des élections locales, jusqu'à quel délai, cela est-il possible pour le cas de la législative partielle dans la circonscription électorale de Maradi ? Débat ouvert.

O.M

 Commentaires